parc (Parc du château de Bierbais)
Adresse principale : Rue de Bierbais 6, MONT-SAINT-GUIBERT (Hévillers)
Lieu-dit : Bierbais 6
Bien inscrit comme : Monument
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Implantée dans la zone du confluent de l'Orne et de la Houssière, cette ancienne seigneurie de la famille de Bierbeek (près de Louvain) est occupée dès la fin du 12e siècle. Le donjon et la chapelle castrale sont encore les témoins de cette époque. La famille de Bierbeek s'étant probablement éteinte au 14e siècle, le domaine de "Bierbais" (origine étymologique : Bierbeek) est abandonné puis acquis en 1495 par Jean de Berghe, seigneur de Walhain, et incorporé au comté du même nom en 1532. Au 17e siècle, Bierbais est vendu à Gabriel Lefébure et passe ensuite aux mains de la famille de Man de Lennick à la fin du 18e siècle. Le château est alors érigé en style classique. Dans la 1re moitié du 19e siècle, d'autres aménagements sont réalisés par la même famille : le château est agrandi d'un jardin d'hiver, le donjon est rehaussé, le parc « à l'anglaise » est dessiné et divers éléments d'agrément viennent s'y ajouter.
Situé à la limite de Hévillers et de Mont-Saint-Guibert, l'ensemble monumental, implanté dans un grand parc à l'anglaise baigné d'étangs et ceinturé d'un mur, comprend différents bâtiments regroupés en différentes propriétés : le château classique, la chapelle gothique, le donjon médiéval transformé forment une première entité ; les anciens pavillons d'orangerie, avec la conciergerie et la majeure partie du parc constituent une autre grande propriété et la ferme-moulin, troisième entité, est elle-même divisée en plusieurs habitations.
Créé dans la 1re moitié du 19e siècle par le paysagiste allemand Charles-Henri Petersen, dans un style à l'anglaise ou paysager, le parc de Bierbais, arrosé par la Houssière, au confluent de cette dernière avec l'Orne, s'organise en plusieurs niveaux. Construits en contre-haut, le château, le donjon et la chapelle installée sur la pointe de l'éperon surplombent les pavillons d'orangerie, le grand étang et la conciergerie. Alimenté par des affluents de la Houssière et bordé par l'Orne, le parc a été dessiné en fonction de ces données topographiques et hydrographiques. Une cascade et sa rocaille romantique coule au centre de la propriété, là où se dresse la chapelle, pour ensuite se jeter dans le grand étang situé à l'arrière du château. En amont de la cascade, l'eau faisait d'abord tourner la roue du moulin appartenant à la ferme. D'autres étangs trouvent leur place de part et d'autre de la rue de Bierbais. Des ponts en maçonnerie ou métalliques sillonnent le parc pour enjamber petits vallons et ruisseaux. Le parc contenait également une magnifique orangerie dont seuls subsistent les deux pavillons encadrant l'ancienne verrière. Au nord-ouest, une ancienne conciergerie, aux allures de fabrique de jardin, offre un aspect plus traditionnel du côté de la rue du Riquau.
BM - BdG
Bibliographie
DOUXCHAMPS-LEFEVRE C., 2003, Châteaux de la province du Brabant wallon. Leurs occupants, Wépion-Namur, p.80-81.
GENICOT L.-F. (dir.), 1977, Le grand livre des châteaux de Belgique, vol. 2, Châteaux de plaisance, manoirs, demeures classiques et résidences d'été, Bruxelles, Vokaer, p. 147.
DE HARLEZ DE DEULIN N., 2008, Parcs et jardins historiques de Wallonie, Namur, Région Wallonne - Institut du Patrimoine wallon.
P.M.B-W, vol.2, 1974, p. 187-189.
Division : Hévillers
Fonction(s)
Nom(s)
Siècle(s)
19e, 1re moitié du 19e
Année(s)
1828 (s)
Auteur(s) de la prospection (2010) : Bénédicte de GHELLINCK, Caroline d'URSEL
Tome : IPA - Court-Saint-Étienne, Mont-Saint-Guibert et Ottignies - Louvain-la-Neuve (2010)
25068-INV-0010-02
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