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Localisation

Adresse principale : Rue du Onze Novembre 9, MONS (Mons)

Notice

No 9. Hôtel Duvivier. Important hôtel de maitre dont la longue façade classique (dern. qu. du XVIIIe s. ?) développe deux niveaux et demi de dix travées en p. bleue et briques enduites, sur soubassement appareillé sommé d'une haute assise lisse. Double corps approximatif dominé par la 5e travée, couronnée d'un fronton triangulaire et cantonnée aux étages par des pilastres en p. bleue, auxquels répondent les panneaux rect. stuqués qui rehaussent les 3e et 6e trumeaux. Belle porte cochère Louis XVI à linteau dr. doublé d'une large frise cannelée, sur jambages en gorge peu profonde; de part et d'autre, de minces pilastres en p. portent les consoles néo-classiques du balcon de l'étage, lourdement sculptées d'une pointe de diamant et de triglyphes sur gouttes, avec un jeu de grecques sur les faces externes; garde-corps en ferronnerie au dessin géométrique assez sec. Percements à linteau dr. avec encadrement mince et peu saillant, ornés au r.d.ch. d'une clé dépassante rejoignant le puissant larmier qui porte la zone d'appui du 1er étage, couverte d'une haute assise en p. Les deux baies du frontispice portent un larmier néo-classique en corniche. Entablement lisse creusé de boulins et souligné de bandeaux moulurés sous la corniche très saillante. Fronton percé d'un oculus et bâtière à léger coyau.
Cour intérieure pavée ouverte en U vers le jardin, dont deux piliers carrés à refends marquent l'entrée. L'aile dr. à deux niveaux forme l'habitation; l'aile g., plus basse, contenait initialement les écuries, remises à voitures et autres dépendances.
A dr., corps d'habitation à deux niveaux de plan carré, dont la face sur cour aligne sept travées peintes, de type tournaisien avec bandeaux (XVIIIe s.) sur un soubassement appareillé. Seuils de fenêtres rabaissés au r.d.ch. Belle porte, probablement de remploi, dont les jambages saillants en harpes portent un lourd linteau dr. sous larmier, rehaussé de rinceaux vigoureux, avec deux lions s'opposant de part et d autre de deux écus couronnés. Façade vers le jardin rythmée par cinq travées de même type que les précédentes, avec trois baies d'étage aveugles. Corbeaux de bois finement profilés sur bandeau et bâtières d'angle à coyau en éternit, percées de lucarnes.
L'aile g., de même type, développe neuf travées basses et inégales sur un soubassement appareillé. Plusieurs fenêtres conservent leur croisée de bois. Portes cochères en plein cintre éclairées d'une baie d'imposte en éventail. Modillons en doucine sur bandeau et toit Mansard à coyau, en ardoises et éternit, éclairé par cinq lucarnes, dont une passante.
Au revers de la façade à rue s'ouvrent trois grandes portes cochères dont les cintres, de type tournaisien, posent sur des piliers carrés. Les deux étages dégressifs, à bandeaux, se caractérisent par l'aplatissement de l'arc des baies. Modillons en doucine sur bandeau et boulins. Deux lucarnes.