Une partie du travail peut bien entendu être confiée à une expertise externe. Mais, pour s’assurer que le PAEDC sera bel et bien concrétisé une fois la mission de l’expert externe terminée, il est important de prévoir un temps de travail en interne suffisant dès le départ. 

Il revient à chaque commune d’estimer le temps de travail nécessaire pour coordonner l’élaboration du plan d’actions. Il dépendra de l’importance de la commune, de l’échéance à laquelle on désire que le PAEDC soit prêt, de l’état de la politique énergétique déjà mise en place par l’administration communale, de la part de travail confiée à une expertise externe, du degré d’implication citoyenne désiré, et de l’implication de tous les services communaux.

Il convient donc aussi d’évaluer l’adéquation de l’expertise du coordinateur Energie-Climat avec les besoins du projet (compétences techniques, de gestion de projet et d’animation) et de prévoir les formations éventuellement nécessaires.

En moyenne, il faut considérer que l’élaboration d’un PAEDC nécessite environ un mi-temps pendant une durée de six mois à un an.

Attention, ce travail d’élaboration du PAEDC ne constitue que la première étape du processus. Sa réussite dépendra énormément de la qualité du pilotage et du suivi de sa mise en œuvre ainsi que de l’implication de tous les services communaux dans le projet. C’est pourquoi il est conseillé d’identifier pour chaque action un service communal ou une personne responsable et d’estimer le temps de travail nécessaire pour sa mise en œuvre. L’outil POLLEC intègre cette approche et produit automatiquement des synthèses qui permettront d’évaluer la faisabilité du PAEDC en termes notamment de ressources humaines. Il permet également d’intégrer le coût des ressources humaines dans le budget global, ce qui a le mérite de montrer comment l’investissement peut progressivement être couvert par les économies financières générées par le PAEDC.

Néanmoins, pour beaucoup de petites communes, les besoins humains avancés ici peuvent sembler bien compliqués à rencontrer. Une approche supra-locale en groupement d’employeurs ou via l’intervention d’un opérateur tel qu’un Parc Naturel ou un GAL permet dans ce cas de rendre la perspective d’engagement plus réaliste.