Description : Porte composée d'un arc en plein cintre et insérée dans un mur en briques dont le soubassement est en moellons de pierre. La porte est aujourd'hui aveugle, comblée par des briques. Dans la clé centrale de l'arc est aménagée une niche qui accueillait jadis une statue de Saint Joseph. La niche était fermée par un grillage, mais celui-ci a disparu, tout comme la statue, cassée par un acte de vandalisme. Deux ancres en forme de « T » se situent de part et d'autre de la niche.

Dimension(s) : Porte Saint-Joseph : Hauteur : 2m65 Largeur: 3m30 à la base Potale : Hauteur : 23 cm Largeur: 20 cm Ancre : Hauteur : 30 cm

Matériau(x) : Pierre bleue Mur en briques rouges Fer forgé

Inscription(s) - datation : -

Contexte urbanistique et abords : Située dans une ruelle qui démarre de la rue Saint-Roch. La porte donne son nom à la rue dans laquelle il n'y a qu'une seule maison dont l'adresse est "1 Porte Saint-Joseph". La porte est intégrée dans le mur d'enceinte du Château Winson, devenu "Espace Winson" suite à l'aménagement et à l'occupation par l'Administration communale.

Aucun

Etat général de l'élément : bon

Dégradations constatées : La potale a été vandalisée et n'abrite plus de statue.

Projet de conservation/réaffectation en cours : non

Cette porte est intégrée dans l'enceinte du château Winson et donnait jadis accès au parc. C'est sur domaine que fût fondé l'ancien hôpital Saint-Nicolas par le Chapitre de chanoines de la ville. Celui-ci fut repris par les Sœurs Grises de Beaumont en 1514 jusqu'à la Révolution française. Vendu au profit de l'Etat, le domaine fut racheté par Jean-Lambert Dejaifve et entra ensuite dans la famille Winson (Jean-Joseph Dejaifve épousa Marie-Joseph Winson). Cette rue, qui ne comporte qu'une seule habitation, a connu de nombreuses festivités locales. En septembre 1971, au programme des fêtes communales figurait la proclamation de la Commune Libre de Saint-Roch. Une petite cérémonie avec les Tchods-Tchods a nommé "maïeur" M. Louis Hautenne, le plus ancien habitant du quartier et âgé de 85 ans. Un autre ancien du quartier, M. Ernest Mélin, a été promu à la fonction de garde-champêtre. En juillet 1982, au cours de la kermesse du quartier le doyen Bero replaça une statuette de Saint Joseph dans la potale.

Source: ROMAIN, J., 77 rues de Fosses-la-Ville, Fosses-la-Ville, 200?, pp. 132-133.