DG04 Qu’avons-nous fait ? 2010
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Pour le Département de l’énergie enfin qui devra
• finaliser le nouveau cadre de référence éolien ;
• finaliser la certification de la PEB ;
• renégocier les accords de branche ;
• se préparer au transfert de nouvelles compétences.
Comme on le voit, les chantiers sont nombreux et
prennent place en première ligne dans deux des
principaux enjeux du 21
ème
siècle : le développe-
ment durable et le réchauffement climatique.
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Le développement durable
Le projet stratégique du Gouvernement wallon
visant à faire de la Wallonie une région prospère et
dynamique qui ne laisse personne « sur le bord du
chemin » ne peut réussir sans la participation active
des différentes composantes de la DGO4 :
• les entreprises ont besoin d’espace pour se déve-
lopper (plans de secteur) ;
• les infrastructures, notamment de communication,
doivent permettre voire favoriser le développe-
ment économique (plans de secteur) ;
• la Wallonie doit redevenir attractive en présentant
une image débarrassée de ses stigmates (SAR et
SRPE) ;
• la Wallonie doit redevenir attractive au travers de
ses procédures administratives :
- claires et compréhensibles par tous ;
- les plus simples et les plus rapides possible ;
- offrant un maximum de sécurité juridique.
• la Wallonie doit redevenir attractive au travers des
aménités urbaines proposées aux cadres et à leur
famille ;
• la Wallonie doit redevenir attractive en présentant
une image sécurisante au travers d’une politique
globale des quartiers ;
• la Wallonie doit redevenir attractive au travers de
la pertinence et de l’originalité des solutions qu’elle
offre en matière de mobilité.
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Le réchauffement climatique
Enjeu majeur de la prochaine décennie, la stratégie
de lutte contre le réchauffement climatique s’ap-
puiera largement sur les compétences de la DGO4
et ce, essentiellement au travers de deux types de
mesures complémentaires : les économies d’énergie
et la production d’énergie exempte de gaz à effet de
serre.
Qu’il s’agisse d’éoliennes, de panneaux solaires ou
photovoltaïques, de production hydroélectrique, de
géothermie, etc., la collaboration « aménagement
du territoire – énergie » est évidente tant au niveau
de l’élaboration de la stratégie que de la localisation
optimale des équipements ou de la délivrance des
autorisations.
Pour ce qui est des économies d’énergie, les syner-
gies sont encore plus fortes :
• avec l’aménagement du territoire au travers d’une
répartition spatiale des fonctions qui réduisent les
besoins de mobilité et favorisent l’usage des trans-
ports en commun ;
• avec l’urbanisme au travers de plans et de règle-
ments qui induisent l’habitat compact ainsi qu’au
travers de normes qui imposent des mesures
d’économie strictes ;
• avec le logement au travers notamment des me-
sures visant à améliorer l’habitat existant.
Certes la politique régionale en matière d’énergie ne
se limitera pas à ces mesures et d’autres synergies
devront être développées (ou maintenues) par le
département de l’énergie, mais l’enjeu énergétique
semble suffisamment mobilisateur pour servir de
fondement à une stratégie de coopération tant in-
terne qu’avec les autres « stakeholders » d’une stra-
tégie globale et cohérente développée au niveau
régional, fédéral et européen.
Ghislain GERON
Directeur général a.i.