Previous Page  7 / 128 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 7 / 128 Next Page
Page Background

DG04 Qu’avons-nous fait ? 2010

7

Pour le Département de l’énergie enfin qui devra

• finaliser le nouveau cadre de référence éolien ;

• finaliser la certification de la PEB ;

• renégocier les accords de branche ;

• se préparer au transfert de nouvelles compétences.

Comme on le voit, les chantiers sont nombreux et

prennent place en première ligne dans deux des

principaux enjeux du 21

ème

siècle : le développe-

ment durable et le réchauffement climatique.

Le développement durable

Le projet stratégique du Gouvernement wallon

visant à faire de la Wallonie une région prospère et

dynamique qui ne laisse personne « sur le bord du

chemin » ne peut réussir sans la participation active

des différentes composantes de la DGO4 :

• les entreprises ont besoin d’espace pour se déve-

lopper (plans de secteur) ;

• les infrastructures, notamment de communication,

doivent permettre voire favoriser le développe-

ment économique (plans de secteur) ;

• la Wallonie doit redevenir attractive en présentant

une image débarrassée de ses stigmates (SAR et

SRPE) ;

• la Wallonie doit redevenir attractive au travers de

ses procédures administratives :

- claires et compréhensibles par tous ;

- les plus simples et les plus rapides possible ;

- offrant un maximum de sécurité juridique.

• la Wallonie doit redevenir attractive au travers des

aménités urbaines proposées aux cadres et à leur

famille ;

• la Wallonie doit redevenir attractive en présentant

une image sécurisante au travers d’une politique

globale des quartiers ;

• la Wallonie doit redevenir attractive au travers de

la pertinence et de l’originalité des solutions qu’elle

offre en matière de mobilité.

Le réchauffement climatique

Enjeu majeur de la prochaine décennie, la stratégie

de lutte contre le réchauffement climatique s’ap-

puiera largement sur les compétences de la DGO4

et ce, essentiellement au travers de deux types de

mesures complémentaires : les économies d’énergie

et la production d’énergie exempte de gaz à effet de

serre.

Qu’il s’agisse d’éoliennes, de panneaux solaires ou

photovoltaïques, de production hydroélectrique, de

géothermie, etc., la collaboration « aménagement

du territoire – énergie » est évidente tant au niveau

de l’élaboration de la stratégie que de la localisation

optimale des équipements ou de la délivrance des

autorisations.

Pour ce qui est des économies d’énergie, les syner-

gies sont encore plus fortes :

• avec l’aménagement du territoire au travers d’une

répartition spatiale des fonctions qui réduisent les

besoins de mobilité et favorisent l’usage des trans-

ports en commun ;

• avec l’urbanisme au travers de plans et de règle-

ments qui induisent l’habitat compact ainsi qu’au

travers de normes qui imposent des mesures

d’économie strictes ;

• avec le logement au travers notamment des me-

sures visant à améliorer l’habitat existant.

Certes la politique régionale en matière d’énergie ne

se limitera pas à ces mesures et d’autres synergies

devront être développées (ou maintenues) par le

département de l’énergie, mais l’enjeu énergétique

semble suffisamment mobilisateur pour servir de

fondement à une stratégie de coopération tant in-

terne qu’avec les autres « stakeholders » d’une stra-

tégie globale et cohérente développée au niveau

régional, fédéral et européen.

Ghislain GERON

Directeur général a.i.