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Localisation

Adresse principale : Place Sainte-Barbe 11, LIEGE (Liège)

Notice

No 11. Le Ballolr. J.E. de Surlet-Chockier, abbé séculier de Visé et archidiacre d'Ardenne institue en 1698 un hospice qui abritera successivement les filles perdues, les folles et les insoumises. La commission des Hospices transforme cette maison en orphelinat le 22 août 1801.
Attachante construction des XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe s. en briques et calcaire. Les diverses ailes respectant plus ou moins un plan en U, enserrent un jardin protégé par un très haut mur. La partie la plus ancienne, au S., date probablement de la 1re moit. du XVIe s. Vers la pl., haut mur de briques, enserré d'un chaînage harpé, sur un soubassement de moellons des plus irréguliers. Il est uniquement percé à l'étage de deux étroites baies à traverse sous un linteau en accolade déchargé par un petit arc, leurs jambages sont chaînés. Vers la cour, cette aile conserve au r.d.ch. trois baies jadis à croisée et au 1er étage, trois baies de style ogival : linteau en accolade, deux arcs de décharge, jambages chaînés, croisées disparues
Le pignon, côté Meuse, également percé à l'étage par deux baies gothiques de même type, présente à quatre-vingts cm du sol actuel un léger encorbellement, il repose en effet sur une série de corbeaux accrochés à la 3e assise du soubassement. Les ouvertures qui y sont pratiquées : une porte et une baie à meneau, sont récentes. Quelques mètres de murailles identiques se prolongent vers la dr. englobés dans des constructions plus récentes. A l'opposé, le pignon de la pl. Sainte-Barbe a été conçu comme façade à la fin du XVIIe s. Sur un haut soubassement de calcaire bien régulier, la surface de briques est entièrement quadrillée de cordons de p. verticaux et horizontaux. Trois petites baies carrées au r.d.ch.: une fenêtre à traverse, une autre sexpartite à l'étage. Le pignon à épis est percé sous la toiture d'une baie en plein cintre à clé. Toute cette construction est couverte d'une bâtière d'ardoises.
On pénètre dans l'aile E. par un grand porche creusé dans la p. : un très beau cintre à clé saillante sous une fine corniche en gorge.
Les ailes E. et N. du début du XVIIIe s., en briques et calcaire, sont percées sur les deux niveaux par douze fenêtres à linteau droit. Certains remaniements ont été effectués dans les ouvertures de g. : baies cintrées où la brique alterne avec la p.
La façade arrière de ce bâtiment date du XVIIe s. : il subsiste au r.d.ch. sept fenêtres à traverse et deux portes de même type.
Dans le prolongement du bâtiment N., Mélotte-Delvaux construisit une chap. de style ogival en 1858 (aujourd'hui transformée en dortoir).
En 1810 et 1963, deux petites constructions ont été ajoutées au N. (fig. 196).

Prospection

Prospection effectuée en 1974

Publication papier 

Tome : IPM - 3 (1974)

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Code de la fiche

62063-INV-1222-01

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