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Localisation

Adresse principale : Rue du Centre 11, ASSESSE (Courrière)

Notice

No 11. Château. Au N. de l'église, remarquable château-ferme construit par Jean Muller, marchand et maître de forges, devenu par achat en 1612 seigneur de l'endroit, qui passa par alliance en 1725 à Bernard de Barsy, seigneur de Goyet, et par acquisition en 1741 à Georges Zoude, également maître de forges.
Flanqué de tours aux angles N.E. et S.O. et jadis totalement ceinturé de douves, vaste quadrilatère de style traditionnel en grès et calcaire, disposé autour des haute et basse cours que sépare une galerie (fig. XVI).
Accès au château à travers la ferme située dans la partie méridionale. Pont-levis ménagé à l'E. dont les glissières obturées surmontent un portail cintré en pierre bleue encadré par la feuillure de l'ancien tablier. Dalle aux armoiries effacées (fig. 80).
Aile à deux niveaux datée sur cour de 1622 par ancres et percée primitivement, au-dessus d'un soubassement biseauté, de meurtrières et de baies à traverse pour l'étage. Dans la partie résidentielle à dr., adjonction v. 1700 de fenêtres à croisée et traverse aux deux niveaux. Bâtière d'ardoises sur corniche à corbeaux de pierre en quart-de-rond. Angle S.E. rebâti au XIXe s.

Tours circulaires avec retraite biseautée, percées d'arquebusières et de fenêtres à meneau. Corbeaux en quart-de-rond sous toiture polygonale, refaite au S.O. au-dessus du colombier. Fenêtres à croisée postérieures.
Dans la cour, logis primitif abrité dans l'aile d'entrée, éclairé par des fenêtres chaînées à traverse. Côté S. occupé par des étables, comme l'O., partiellement aménagé en habitation au XIXe s. Portes en plein cintre. À l'angle N.O., grange en long de calcaire, sans doute de peu postérieure, avec portail cintré sur piédroits chaînés. Bâtière d'éternit à croupettes et coyau.
Galerie d'esprit Renaissance analogue à celle de Fernelmont, implantée transversalement durant la 1re moit. du XVIIe s. et axée par une tour-porche sous clocheton ardoisé dont le portail en plein cintre est encadré d'une feuillure, qui ne s'explique pas à cet endroit. À l'étage, fenêtres à croisée bordées d'un listel et ouverture de même genre dans le prolongement, au milieu de la façade extérieure. Vers le château, arcades en plein cintre sur colonnes toscanes.
Logis seigneurial inhabité, percé de baies chaînées à croisée ou traverse. Certaines portes et fenêtres renouvelées au XVIIIe s. Échauguette à l'angle N.O. sur consoles à triple boudin. R.d.ch. éventré par deux portes charretières au XIXe s. À l'intérieur, cheminées et quelques sommiers moulurés d'origine. Ensemble de plafonds et cheminées en stuc du 2e qu. du XVIIIe s.