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Adresse principale : Rue du Beffroi 4, NAMUR (Namur)

Notice

No 4. Beffroi. Ancienne tour St-Jacques. Construction circulaire, solidement appareillée en calcaire, défendant jadis la 3e enceinte de la ville, édifiée en 1388 sur les plans de l'architecte Godefroid de Boufiaule. Probablement au XVIe s., élévation primitive diminuée de moitié par suppression de deux étages et des créneaux. Restauration par le magistrat de la ville comme l'indiquent les ancres du sommet «SPQN / R / 1733 ». Beffroi officiellement depuis 1746 après incendie de celui de Saint-Pierre-au-Château, mais appelé dès le XVIe s. « Cloche-Porte », annonçant l'ouverture et la fermeture des remparts. Elévation actuelle à quatre niveaux sur soubassement biseauté.
Au r.d.ch., porte primitive au S., à linteau droit sur deux consoles biaisées, s'ouvrant sur l'escalier logé dans le mur. Entrées à même linteau sur deux consoles en quart-de-rond. Au N., percement en 1733 d'une porte à linteau droit sur lourds piédroits chanfreinés à congés, qui donne accès au r.d.ch. 1er étage percé de trois fenêtres à linteau droit, certaines encore pourvues de crochets pour les volets à bascule. A l'intérieur, large ébrasement jusqu'au sol. Deux autres baies éclairant l'escalier : l'une à mi-hauteur, l'autre au niveau du palier. Vers le S., porte transformée en fenêtre, jadis accès à la courtine. Niches murales. Cheminée à piédroits de calcaire ornés de pointes de diamant, sans doute placée en 1733. Voûte en calotte très aplatie de la même époque.
Mêmes percements au 2e étage, certains restaurés. Sur le palier, réduit intramural pourvu d'une petite fenêtre, peut-être ancienne latrine. Belle voûte d'ogives sur culots à feuilles de plantain, cheminée d'origine à piédroits chanfreinés et niche murale. Escalier également éclairé. Au niveau du 1er et du 2e, nombreuses ancres droites, du XVIIIe s.
Dernier étage en léger retrait, ajouré sur le pourtour, de fenêtres en calcaire, en partie bouchées par des briques, une largement agrandie. Anneau de brique sous la toiture, percé de boulins. Nombreuses réfections au parement et traces du bombardement de 1944.
En 1733, renouvellement dans la forme actuelle de la toiture d'ardoises octogonale avec campanile en bois doté d'ouïes sur chaque face. Superstructure en cloche et flèche bulbeuse. Lucarnes en bois sur deux niveaux, horloge et girouette.
J. BORGNET, « Promenades dans la ville de Namur », A.S.A.N., t. III, 1853, pp. 490-508.

Prospection

Prospection effectuée en 1975

Publication papier 

Tome : IPM - 5/2 (1975)

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Code de la fiche

92094-INV-0222-01

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