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DGO 4 - QU’AVONS-NOUS FAIT ? - 2011
DGO 4 - QU’AVONS-NOUS FAIT ? - 2011
Au stade actuel des connaissances, il est impossible
de chiffrer le potentiel exact de la géothermie
profonde en Wallonie, car trop peu de forages
profonds y ont été réalisés. Pour combler cette
lacune, le Gouvernement wallon a lancé deux
projets pilotes fin 2011. Ces derniers seront réalisés
dans les aquifères calcaires profonds s’étendant
entre Tournai et Charleroi et dont une partie se
trouve sous le sillon houiller, notamment parce que
cette zone est actuellement la mieux connue en
Wallonie (en raison de plusieurs forages profonds
et de l’activité minière passée).
Le premier projet pilote vise à exploiter le potentiel
montois en vue d’installer un réseau de chaleur
pour le chauffage urbain collectif. La Wallonie
participe au coût de l’investissement à raison de
50 %, soit 3 000 000 €. Le deuxième projet pilote
vise la production d’électricité via une centrale
géothermique. La première phase de ce projet
consiste en la prospection géophysique, et est
entièrement financée par la Wallonie à raison de
600 000 €.
Station géothermique de Saint-Ghislain. © Fabrice Dor, SPW
Station géothermique de Saint-Ghislain. © Fabrice Dor, SPW
Le cadre de référence éolien enWallonie
À la suite à la Déclaration de politique régionale de
2010, leGouvernement wallon actualise, depuis 2011,
les outils encadrant l’implantation des éoliennes en
Wallonie.
Cette révision se décline selon trois axes :
• un projet actualisé de cadre de référence, acté le
22 décembre 2011 et soumis aux consultations
du secteur ;
• une carte de référence permettant de développer
le grand éolien à concurrence de 4 500 GWh
à l’horizon 2020. En cours d’élaboration,
cette cartographie devra guider au mieux les
développeurs éoliens sur les sites envisagés ;
• un cadre juridique par décret, combinant
la reconnaissance de l’intérêt public de
l’implantation d’éoliennes et des appels à projets ;
lorsqu’il sera approuvé, ce mécanisme devra
permettre de sélectionner les sites dans une
cohérencerégionaleetd’optimaliser l’exploitation
du gisement éolien, tout en tenant compte de
l’ensemble des critères environnementaux et
socio-économiques ; des balises sont également
prévues pour limiter la spéculation foncière.
Une telle actualisation de la réglementation répondra
à des enjeux multiples : les engagements pris par la
Wallonie en termes de protection de l’environnement
et du paysage, l’augmentation du nombre de projets
éoliens et de leurs interactions, l’évolution de la
technologie de production d’électricité issue du
vent ainsi que les retombées socio-économiques.
La nouvelle réglementation prendra également
en considération l’implication des citoyens et des
pouvoirs locaux dans les projets : depuis plusieurs
années en effet, on observe un intérêt croissant de
la part des autorités communales et de la population
pour les projets éoliens participatifs.
Parc écolien d’Estinnes.© Fabrice Dor, SPW