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Adresse principale : ANDENNE (Seilles)

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EGL. PAROISS. ST-ETIENNE
Planté sur une butte cernée par les murs du cimetière désaffecté, important édifice roman de la 2e moit. du XIe s. en moellons de calcaire, comportant une solide tour carrée à l'O., comprise entre des bas-côtés prolongés comme à Sclayn, Strud et Bonneville, trois nefs de cinq travées et un choeur sans doute à chevet plat à l'origine. Pseudo-transept non saillant, abside à trois pans et sacristies flanquant le choeur, des temps modernes (fig. V et 23).
Antérieure au reste de l'édifice, belle tour talutée de quatre niveaux, percée chichement de quelques archères. Au sommet, deux ouïes en plein cintre sur chaque face sauf au S., vers le village, où elles sont remplacées par deux baies géminées sur colonnette à chapiteau cubique, refaite récemment. Pavillon d'ardoises sur corbeaux en quart-de-rond.
Provenant du collatéral S., intéressant porche gothique reconstruit au XIXe s. dans l'axe de la tour, probablement à l'emplacement d'un oculus primitif. Façade en moyen appareil de calcaire percée d'un large portail en anse de panier entièrement mouluré : bases prismatiques, chapiteaux à feuilles de plantain, archivolte sous larmier ornée de chevrons et de mascarons d'inspiration Renaissance ainsi que de trois écus centraux. Juste au-dessus, dais trilobé en pierre daté de 1550, abritant une statue de st- Etienne posée sur un culot godronné. A l'intérieur, portail néo-classique du XIXe s. en plein cintre sur impostes profilées, dont l'extrados droit est abrité par un larmier.Nef centrale éclairée aux trois premières travées par des fenêtres échancrées du déb. du XIXe s. Vestiges des baies primitives en plein cintre de part et d'autre des toitures des croisillons du pseudo-transept.
Collatéral S. roman doté au mil. du XVIe s. d'une corniche en cavet sur modillons en talon et de deux baies gothiques en tiers-point dont le remplage à deux jours s'orne de trilobes. Fenêtre g. du XIXe s. située à l'emplacement de l'ancien portail. Portion O. du mur refaite au XVIe ou au XVIIe s. Faux transept créé au déb. du XVIIIe s. à l'emplacement des deux dernières travées et percé d'une grande fenêtre courbe dont l'appui a été fortement abaissé au XIXe s. Même corniche qu'au bas-côté.
Collatéral N. remonté entièrement au XVIIe s. sur les bases anciennes. Fenêtres d'esprit baroque de la fin du siècle, en plein cintre et à clé saillante sur montants ornés d'anneaux saillants moulurés évoquant un bossage. Scellée à l'envers, dalle sans doute de remploi signalant: « A0. 1611. HOC. OPUS. A. FUNDA: / MENTIS: RENOVATUM. EST. PAS/ TORE: DOMINO. ALBERTO. LE. BRUN. ». Suivent les noms du mayeur et des échevins. Croisillon percé de deux baies semblables à celles du bas-côté mais plus hautes, celle de dr. datée de 1698 à la clé. Extrémité occidentale destinée au logement du marguillier et éclairée par deux fenêtres à meneau, dont une partiellement murée.
Travée droite du choeur romane mais invisible de l'extérieur. Chevet à trois pans d'allure baroque de la 2e moit. du XVIIe ou du déb. du XVIIIe s., sur haut soubassement biseauté. Fenêtres en plein cintre sur montants en harpes saillantes une-sur-deux. Corniche en cavet sur modillons en talon.
Au N. du choeur, ancienne tribune seigneuriale du XVIe s. conservant une baie gothique en tiers-point divisée en deux lancettes trilobées. Blason des Warisoulx à la clé. Chaînes d'angle.
De l'autre côté, sacristie en moellons réglés de calcaire, datée de 1609 dans le pavement. Baie d'origine à linteau droit, moulurée en boudin. Corniche de pierre biseautée sur corbeaux de même profil entaillés d'un cavet.A l'intérieur, tour voûtée d'arêtes sur formerets et ouverte sur la nef par une arcade surbaissée sans doute agrandie. Arcade en plein cintre primitive vers le collatéral N. Nef rythmée par cinq arcades cintrées sur piliers carrés, chanfreinés et enduits au XIXe s. Stucs d'allure néo-classique. Au-dessus du gouttereau N., peintures murales du XlVe-XVe s., dégagées en 1974 mais fort abîmées. Face orientale du collatéral S. percée d'une arcade en plein cintre, vestige d'une absidiole romane. Sur le croisillon N., plafond stuqué Louis XIV daté « Anno 1699 » et marqué « Jean / Dautrive / maïeur et / eschevin du/ ban de Seilles / et damoi /selle / Agnès Polet son / épouse », Choeur découpé par des pilastres néo-classiques portant un entablement nu sous le plafond à gorge. Arc triomphal formé par un grand portique de même style. Vers la sacristie méridionale, porte en anse de panier du XVIe s., moulurée. J.L.J.
Autels latéraux en maçonnerie (Xlle s.?); deux confessionnaux (XVIIIe s.): bénitier gothique octogonal en pierre bleue, orné de masques renaissants (XVIe s.). Toiles de la Lapidation de st Etienne (XVIIe s.) et de la Vierge à l'Enfant avec st François d'Assise (XVIIIe s.).
Nombreuses lames et dalles funéraires gothiques, Renaissance, du XVIIe et du XVIIIe s. dans le pavement, illisibles ou fort usées.
Dans le mur du cimetière, fragment d'une croix funéraire gothique (1578). Christ en pierre du XVIe s. dans le mur O. de la tour.
L.F. GENICOT, L'église romane du « Village Gris » (Seilles), dans BSAHL, t. XLVIII, 1968, p. 41-73.

Prospection

Prospection effectuée en 1983

Publication papier 

Tome : IPM - 5/3 (1983)

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Code de la fiche

92003-INV-0082-01

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