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Localisation

Adresse principale : Tige de Strée 52, MODAVE (Strée)

Inscription 

Bien inscrit comme : Monument

Notice

N° 52. Château de Strée. Issu d'un fief dépendant depuis le XIIIe s. de la commanderie de Villers-le-Temple, le domaine de Strée fut d'abord possédé par une famille du même nom, puis par les Flémalle du XIVe s., Brialmont du XVe s., Engis, Méan, Van Buel (XVIIe s.). C'est à Guillaume-Mathias van Buel et à son épouse Marie Piret que l'on doit l'essentiel des bâtiments qui subsistent encore aujourd'hui, et qui apparaissent déjà sur un dessin de Remacle Le Loup (v. 1735-1740).
Des bâtiments en U visibles sur le dessin de Remacle Le Loup subsistent deux ailes parallèles, au S.-E. et au N.-O. de la cour d'honneur.
Au S.-E., le château proprement dit, en briques et calcaire, a été entièrement transformé dans la 2e moit. du XIXe s. en style néo-gothique. Noyau ancien composé d'un corps de logis de deux niveaux de trois travées, avec travée centrale encadrée de pilastres au S.-E., légèrement saillante sur la cour au N.-O., flanqué de deux pavillons cantonnés de harpes d'angle de deux niveaux de deux travées. Travée centrale et pavillons couronnés de pignons à redents, jadis pourvus de clochetons. Balustrade au-dessus du corps central. Baies rect. à appui saillant, prolongés en bandeau d'un niveau et une travée, à toiture plate et balustrade, avec harpes d'angle. Construction prolongée horizontalement à dr. et à g., par un mur à hauteur du r.d.ch. auquel est adossé, à dr., une serre vers le S.-E., et, à g., une colonnade ouverte sur la cour. Aux extrémités, deux hauts pavillons carrés, de style néo-gothique, avec pignons à redents sur les quatre faces et flèche d'ardoises à quatre pans.
A l'intérieur, salon conservant un remarquable décor néo-classique avec toiles peintes.
Portail également de style néo-gothique ouvrant à dr. de l'église.
Aile N.-O., jadis de dépendances, comprenant un corps central légèrement saillant et plus élevé, flanqué de deux ailes en longueur, sur deux niveaux. Bâtières d'ardoises à coyaux, celle du corps central isolée par deux croupettes (1er tiers du XVIIIe s.).
Vers l'extérieur, construction en moellons de grès primitivement presque aveugle. A g., deux niveaux de petites baies carrées à queues de pierre, murées suivies de jours rect. d'aération. Baies plus larges réaménagées plus tardivement. A dr., percements récents, pastiches du XVIIIe s. Corps central percé d'un portail clavé, en anse de panier doublé d'un rouleau de moellons, et surmonté d'une dalle martelée initialement aux armes van Buel-Piret (?) et flanqué de deux baies rect. plus tardives. Portail précédé d'une majestueuse allée de châtaigniers, ouvrant sur la rue par une grille entre deux piliers de calcaire appareillés en refends et surmontés de pommes (fin du XVIIIe s.).
Sur la cour, longue façade en moellons de calcaire soigneusement assisés, et réglés, au corps central. Celui-ci avec saillie médiane percée d'un portail identique à celui de l'extérieur, surmonté d'un cadran solaire et flanqué de petits jours rect. sur deux niveaux. Trous de boulin. Deux entrées charretières identiques de part et d'autre, encore répétées à dr. et à g. du corps central. A dr., anciennes écuries sous fenil, percées de portes, jours d'aération et gerbières harpées, suivies d'un petit logis avec baie identique, dont une fenêtre à meneau à l'étage. Un oculus muré. Beau mur-pignon en moellons de grès éclairé de baies harpées de hauteur décroissante sur trois niveaux, et jours rect. au pignon. Une baie rect. plus tardive.
A g., anciennes écuries (?) identiques aux précédentes, aujourd'hui aménagées en logis, avec couture après la première travée, peut-être réaménagée plus tardivement lors de la suppression de l'aile perpendiculaire.
Contre le pignon O., terrasse récente bordée d'une jolie grille aux armes van Buel-Piret, fermant jadis la cour, et piliers de calcaire surmontés d'urnes.
Dans le parc, élégant pavillon octogonal en briques peintes sur soubassement en grand appareil calcaire (fin du XVIIIe s.). Quatre faces principales plus larges, en légère saillie, et délimitées par des pilastres à refends. Une porte rect. précédée d'un perron de quatre degrés rect. et deux fenêtres rect. Joli décor de stucs néo-classique à l'intérieur. Couverture d'ardoises en cloche, à coyaux.
A la lisière de parc, statue en calcaire de st-Jean-Népomucène, ornant peut-être à l'origine le pont de Huy (XVIIIe s.). Socle proprement dit évasé, avec inscription «INVICTO CHRISTI ATHLETAE / FORTISSIMOQUE MARTYRI /D. IOANNI NEPOMUCENO / MIRACULORUM GLORIA LONGE LATEQUE CONSPICUO / PERICLITANTIS FAMAE AC HONORIS ADVOCATO POTENTISSIMO / QUI/ OB SACRAMENTALE SECRETUM / IN MOLDAVAM FLUMEN DEJECTUS / ARCANI FIDEM SANGUINE OBSIGNAVIT». Sur le socle, en calcaire de teinte différente et percé d'une petite niche en plein cintre, seconde inscription : «S. IEAN NEPOMVCENE / PATRON DES VOYAGEVRS / PRIE POVR NOVS/ 1738» (fig. 512, 513, 513 bis, 514).
J.C. [778)
A. LEMEUNIER, Sculptures sur le «Pontia» de Huy aux XVIIe et XVIIIe s., dans A.C.H.S.B.A., 37 (1983), p. 177-190.

Cartographie 

Informations cadastrales

Division : Strée

  • Section B
    • Parcelle 182_
    • Parcelle 186E

Prospection

Prospection effectuée en 1992

Publication papier 

Tome : IPM - 16/2 (1992)

Page(s) :

Les imagettes de ce tome sont accessibles via ce lien : Imagettes

Code de la fiche

61041-INV-0085-01

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