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Localisation

Adresse principale : Rue d'Oultremont 6, VILLERS-LE-BOUILLET (Warnant-Dreye)

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Bien inscrit comme : Monument

Notice

N° 6. Château et ferme d'Oultremont. Développé au départ de l'antique maison-forte d'Oultremont, patrimoine éponyme de la famille du même nom, Oultremont est une des rares propriétés de Belgique à n'avoir jamais changé de main depuis sa fondation, sans doute au XIIIe s. A l'écart du village de Warnant, blotti dans les arbres, l'ensemble du château et de la ferme forme aujourd'hui des quadrilatères accolés, auxquels viennent s'ajouter, au N.-E. une chapelle isolée (1649) et au S.-O. une grange en hors-d'oeuvre (XVIIIe s.) perpendiculaire au quadrilatère de la ferme. Constructions actuelles au départ du noyau primitif, conservant des traces du XVIe s., aménagé et développé au N., «côté château», dans la 2e moit. du XVIIe s. et au début du XVIIIe s. par Jean-Baptiste d'Oultremont; chapelle édifiée en 1649 par son frère Emile, chanoine tréfoncier de Saint-Lambert, prévôt de Saint-Paul de Liège, puis de Notre-Dame de Huy, pour servir de chapelle sépulcrale. Construction d'un logis de domestiques au N. du porche, postérieur à la gravure de Remacle Le Loup (v. 1740), pour les Délices du Païs de Liège. Quadrilatère de la ferme aménagé également pour l'essentiel dans la 2e moit. du XVIIe s., avec réparations, aménagements ou constructions complémentaires au XVIIIe s., notamment une deuxième grange en long à l'angle S.-O., en hors-d'oeuvre.
Château. Accès par l'aile O., par un porche-tour (1701) ouvrant sur une cour à trottoirs pavés. R.d.ch. entièrement occupé par un portail en anse de panier dans un encadrement rect. à refends et crossettes, sous entablement. Etage en moellons de calcaire réglés, avec harpes d'angle et dalle aux armes d'Oultremont, datée 1701, dans un encadrement. Arrière en moellons de calcaire assisés avec passage à linteau droit de bois, essenté d'ardoises, et surmonté d'un petit arc de décharge; harpes d'angle; petite baie harpée éclairant l'étage. Corniche sur bouts d'entraits, soulignée par un bandeau plat de calcaire. Pavillon d'ardoises à la Mansart, à coyaux. Belle menuiserie ancienne.
Porche-tour flanqué d'ailes aveugles vers l'extérieur, en moellons de calcaire assisés, avec ancres à double volute à dr. Sur la cour, bâtiments aménagés après 1740 (date de la gravure de Le Loup) : à dr., petite remise ouverte, avec colonnette toscane à l'angle dr.; à g., façade de deux niveaux de hauteur décroissante, englobant l'arrière de la tour et se prolongeant vers l'angle N.-E. Baies rect., dont fenêtres étroites. Bâtière.
Deux tours circulaires (2) complètent la défense du porche. A g., r.d.ch. en moellons de calcaire assisés, terminé par un larmier chanfreiné sur consoles; une baie fermée de barreaux, plus tardive (?); une baie rect. vers la cour. Deux niveaux supérieurs en briques, séparés par un bandeau plat de calcaire, peut-être résultat d'un réaménagement postérieur; une baie rect. interrompant ce bandeau, à l'extérieur; baie identique vers la cour, et une baie à piédroits en déharpement au niveau supérieur. Une porte à linteau en mitre ouvrant aujourd'hui sur les écuries. Corniche de calcaire en doucine sur bandeau ; poivrière d'ardoises à huit pans et égout. A dr., tour de maçonnerie analogue, mais deux bandeaux horizontaux, l'inférieur saillant, interrompus à l'extérieur par un colombier avec aire d'envol, l'inférieur sous arc de décharge. Au niveau inférieur, ouverture de tir ébrasée. Une petite ouverture à g. du colombier au premier étage, une baie chaînée déchargée au même endroit, au deuxième étage. Corniche de calcaire profilée, sur corbeaux moulurés, eux-même reposant sur un bandeau plat. Couverture comme à la tour de g.
En saillie par rapport à cette tour, à l'angle N.-E. du quadrilatère, petit logis (3) en moellons de calcaire réglés, sur caves hautes, renforcé à g. d'une harpe d'angle. Deux niveaux de trois travées de petites baies rect. étroites, avec barreaux, vers l'extérieur. Façade sur cour dans le prolongement de l'annexe à dr. du porche. Façade-pignon N. éclairée de trois petites baies à l'étage; une au pignon S. Bâtière à large croupette.
Côté N. de la cour clos d'un mur en moellons de calcaire assisés, avec deux pavillons d'angle (4) d'un seul niveau également postérieurs à 1740. A dr., perpend. au logis décrit précédemment, haut soubassement en moellons de calcaire réglés, terminé par un bandeau, et partie supérieure en briques. Aux extrémités, deux portes à linteau déprimé et clé (celle de g. transformée en fenêtre); au centre, une baie jadis à meneau, à piédroits monolithes. Pavillon de g. : maçonnerie et disposition identiques, mais ouvertures non altérées. Bâtières à croupe.
Aile O. dominée par une tour de plan carré; (5) façade sur cour en briques et calcaire, avec harpes d'angle, sur soubassement en moellons de calcaire assisés terminé par un bandeau; façade arrière entièrement en moellons de calcaire, percée seulement de petits jours d'aération. Faces latérales de la cour également en moellons. Sur la cour, deux niveaux et demi. R.d.ch demi. R.d.ch. jadis occupé par des écuries (?). Trois portes à linteau déprimé et clé, une à g., deux à dr., surmontées d'un grand jour d'imposte à meneau ; piédroits harpés. Une salle aménagée en forge, avec voûtes en voile de briques reposant sur une colonne centrale de calcaire. Au centre, au r.d.ch. de la tour, remise à voitures à entrées jumelées en anse de panier; au centre, pilier à chapiteau mouluré formant piédroit. Piédroits extérieurs harpés; agrafes. De part et d'autre, portes à linteau déprimé identiques aux précédentes, sans imposte. Petits jours carrés assis sur le bandeau du soubassement. Etage jadis à usage de logis, éclairé de baies à croisée à piédroits monolithes, deux à g., deux dans la tour, et trois espacées à dr.; certaines conservant des petites vitres assemblées au plomb dans l'encadrement. Niveau des combles éclairé par de petits jours rect. Tour se prolongeant de deux niveaux de baies à croisée, deux au deuxième étage et une au troisième. Les deux niveaux supérieurs de la tour à angles harpés. Corniche sur bouts d'entraits et bandeau calcaire plat. Bâtière d'éternit. Tour coiffée d'un pavillon à la Mansart, à coyaux, avec une lucarne à croupe dans le brisis, et terminé par un clocheton, essenté de zinc, à épi bulbeux.
Façade S.-O., vers les jardins, peu ajourée : baies chaînées murées à g. et étroits jours d'aération sur trois niveaux, de part et d'autre de la tour; celle-ci éclairée, aux deux niveaux supérieurs, d'une baie carrée. Vestige d'une latrine à g. de la tour. Haussement des ailes et élargissement à l'angle O. révélés par les harpes d'angle primitives.
A l'angle S.-O., logis (6) proprement dit du château, sans doute à l'emplacement de la «maison» primitive. Façade principale au N. de deux niveaux, en moellons de calcaire réglés avec grandes boutisses interrompant les lits, et chaînages d'angle à g. (XVIIe s.?), à laquelle on adjoignit en 1720 un avant-corps en travée centrale, au moellonnage plus irrégulier, cantonné de harpes d'angle. Porte cintrée à clé, dans un encadrement rect. écorné, surmontée d'un entablement. Superbe imposte de menuiserie, de style rocaille. Perron récent. A l'étage, fenêtre rect. sous entablement, à piédroits prolongés déterminant un panneau à l'allège, et surmontée d'une dalle aux armes d'Oultremont, dans un panneau à ailerons et entablement, avec la date 1720 et l'inscription «repare/ l'an 1776». Petit fronton éclairé d'un jour de remploi, à linteau en bâtière et accolade, et modénature gothique (XVIe s.). De part et d'autre de l'avant-corps, deux travées de baies rect., sans doute percées v. 1776. Corniche sur modillons de calcaire et bandeau plat.
Façade S. sur la cour de la ferme, en moellons de calcaire assisés mêlés de grès, trahissant dans le moellonnage différentes étapes de construction ou de réparation. Légèrement décalée vers la g., tourelle d'escalier semi-circulaire (XVIe ou XVIIe s.), éclairée d'un jour carré à la partie supérieure. Corniche de calcaire chanfreinée sur modillons; couverture d'ardoises à cinq pans. A g. de la tourelle, r.d.ch. éclairé jadis de deux baies jointives à croisée, à linteau en accolade à triple rebroussis (mil. du XVIe s.), celle de g. aménagée en porte dans la partie inférieure; piédroits chaînés. A l'étage, une baie rect. et vestiges d'une baie chaînée. A dr. de la tourelle, baies hétéroclites sur différents niveaux. Dans les combles, petits jours à piédroits en déharpement. Chaînage d'angle à dr. Pignon E. jadis percé d'une travée sur trois niveaux ; aux deux niveaux inférieurs, baies chaînées jadis à croisée, à linteau en accolade, celle du r.d.ch. murée, doublée d'un larmier sur consoles géométriques et flanquée jadis d'un petit jour carré à linteau en accolade. Appuis abaissés. Au niveau supérieur, baie rect. plus récente. Ancres en S. Contre le pignon O., aveugle, annexe en appentis de deux niveaux (XIXe s.) de quatre travées; baies rect. et porte charretière en plein cintre à g. Importante bâtière d'éternit à la Mansart à croupettes et coyaux.
Prolongeant ce logis, vers l'E., aile légèrement plus basse (7) de deux niveaux et demi (mil. du XVIIe s.). Au r.d.ch., colonnade toscane de sept arcades en arc surbaissé à claveaux légèrement saillants un-sur-deux, reposant sur des colonnettes à fût monolithe galbé. Voûtes d'arêtes de briques. A dr., ancienne entrée de remise (?), plus large, murée. A g., dans une maçonnerie en moellons de calcaire, petite baie récente (?). Etage de neuf travées de baies chaînées, jadis à croisée (six), et à traverse (trois). Linteaux des baies à croisée remplacés (?). Bandeaux horizontaux prolongeant appuis, traverses et linteaux. Combles éclairés par six petits jours carrés à piédroits en déharpement. Ancres à double volute. Bandeau de calcaire sous la corniche. Petit prolongement d'une travée en retour sur le côté E. de la cour; r.d.ch. en moellons de calcaire assisés, percé d'une porte harpée, surmontée d'une imposte à piédroits monolithes et meneau de bois. Etage de briques, avec harpes d'angle; une baie jadis à croisée, bandeaux et petit jour de combles comme à l'aile principale. Au pignon E., haut soubassement en moellons de calcaire assisés et maçonnerie de
briques avec harpes d'angle. Un niveau de jour rect., éclairant les écuries de trois galeries de trois travées, à voûtes d'arêtes en briques, reposant sur des piliers toscans de calcaire. A l'étage principal, trois grandes baies rect. Deux jours étroits dans les combles.
Façade S. sur la cour de la ferme. Soubassement bas en moellons de calcaire assisés, terminé par un bandeau plat, et maçonnerie de briques. Au r.d.ch., arc surbaissé de calcaire, à piédroits chanfreinés déterminant une sorte de console, donnant accès à la cour du château ; passage pavé, avec porte harpée, à linteau déchargé, à g. Issue vers la cour du château également à arc surbaissé, reposant sur deux colonnettes toscanes comme celles de la galerie. A dr. de ce passage, r.d.ch. avec traces d'ouvertures murées et une porte harpée à linteau déprimé à clé. A l'étage, trois baies harpées jointives à traverse, abaissées; une baie rect. plus récente à dr. Combles éclairés de quatre petits jours à piédroits en déharpement. A g. du passage, annexe plus récente (fin du XVIIIe s.) sur soubassement haut en moellons de calcaire réglés; maçonnerie de briques avec chaînage d'angle. Une entrée de cave à linteau échancré; baies rect. sur les deux faces. Bâtière à coyaux.
Ferme. L'aile N. est constituée par le logis et l'aile à colonnade du château. Aile E. d'étables (8) sous fenil. Maçonnerie de briques sur soubassement en moellons de calcaire réglés, terminé par un bandeau. Façade peut-être réaménagée au mil. du XVIIIe s. sur une construction antérieure. Régulièrement disposées, cinq portes harpées, à linteau déprimé et clé, séparées par deux jours rect.; un jour identique à dr. et à g., aux extrémités; gerbières correspondant aux portes, à piédroits en remplois, et linteau déchargé, d'allure tardive. Frise de briques dentée sur gouttes. Ancres à double volute. Façade extérieure en briques, avec frise identique, sur haut soubassement de moellons de calcaire assisés; petits jours d'aération rect. à piédroits en déharpement. Bâtière à coyaux.
Aile S. (9) (1667, avec aménagements postérieurs), en briques sur soubassement de moellons calcaires, avec frise de briques redentée sur gouttes se prolongeant aux pignons. Portail en arc surbaissé dans un panneau rect. à crossettes et piédroits harpés, surmonté d'une dalle aux armes Oultremont-Berlaymont, avec la date 1667, elle-même surmontée d'une baie rect. récente. Beaux chasse-roues. Deux jours rect. d'aération à g. du portail. Ancres à double volute.
Passage charretier profond, avec entrée en long de grange à dr. (piédroits chaînés de calcaire, linteau de bois et raidisseurs). A dr., escalier à vis, enfermé dans une cage en colombage et briques (XVIIIe s.?). Vers la cour, arc en anse de panier, doublé d'un rouleau de briques, sur piédroits chaînés à arête chanfreinée et congé. Au-dessus, baie à meneau à piédroits monolithes (1er tiers du XVIIIe s.). A g. du passage, grange avec entrée en large en anse de panier, avec clé à crossettes passante, datée 1667 dans un cartouche. Rouleau de briques. Piédroits harpés, celui de g. réparé en briques. Deux jours rect. entre le portail et le passage. A dr. de celui-ci, couture avec léger décrochement et différence de hauteur dans le soubassement; porte replacée (provenant du côté N.?), harpée, à linteau déprimé et clé. Au-dessus, trois petits jours rect. déchargés, et trois jours identiques, non déchargés. Harpes d'angle remaniées. Pignon O. percé de deux niveaux de quatre jours carrés, à piédroits en déharpement, et trois niveaux d'oculi de briques. Oculi identiques au pignon E. Bâtière à croupette et coyaux.
Perpendiculaire, mais en hors-d'oeuvre, petite grange (10) en long (XVIIIe s.). Maçonnerie de briques sur soubassement en moellons de calcaire, avec harpes d'angle. Frise de briques. Porte charretière en anse de panier, clavée. Oculi d'aération aux pignons. Au goutterot E., petits jours rect. d'aération et trous de boulin.
A l'O., construction en briques sur soubassement de moellons de calcaire, terminé en bandeau. A dr., logis (11) de deux niveaux (1er tiers du XVIIIe s.), comprenant à g. des petites baies carrées aux deux étages, puis une travée de baies à croisée au r.d.ch., à meneau à l'étage, à piédroits monolithes. Porte rect., suivie de baies carrées ou rect. irrégulièrement disposées sur deux niveaux. Frise de briques. A g., travée d'étable sous gerbière harpée; porte harpée à linteau déprimé et clé, petit jour à piédroits en déharpement.
Façade arrière comportant des percements hétéroclites sur deux niveaux, où l'on retrouve une baie à croisée, et des ouvertures rect. jumelées. Bâtière à coyaux.
Adossée au pignon S.-O. du manoir, construction en moellons de calcaire réglés, avec hautes boutisses, de la fin du XVIIIe s. Deux niveaux de quatre travées. Au r.d.ch., deux fenêtres rect. à clé, au centre, flanquées d'une porte charretière en plein cintre, à clé et dé d'imposte, et modénature ébrasée. A l'étage, baies rect. dont le linteau est intégré dans le bandeau soulignant la corniche. Appentis.
Chapelle (12). Isolée, à l'angle N.-E. de l'ensemble castrai, élégante construction en moyen appareil de calcaire sur soubassement à ressaut chanfreiné, à une seule nef et chevet à trois pans, datée 1649. Au S., façade-pignon débordante; rampants moulurés et oreilles profilées, identiques aux modillons de la corniche. Au faîte, motif sculpté en forme de masque, surmonté d'une sphère de calcaire. Porte à linteau échancré et clé ornée d'un cartouche muet ; arête moulurée et ancres à double volute. Piédroits chaînés se fondant dans la maçonnerie. Clé surmontée d'une dalle aux armes Oultremont, avec l'inscription «REDIFIEE / 1649». Au-dessus de la porte, fenêtre cintrée légèrement ébrasée, dont l'encadrement se fond dans la maçonnerie. Deux baies identiques aux goutterots. Couverture d'éternit à coyaux, avec au-dessus de la façade clocheton sous pavillon, piqué d'une belle croix de ferronnerie. Intérieur couvert d'un berceau en bois. Intéressant dallage de calcaire (LXIX, fig. 699, 700, 701, 702, 702bis). J.C.

Autel intégrant l'épitaphe du chanoine Emile d'Oultremont (1659), avec quartiers; le retable est déposé. Contre le goutterot g., mausolée du prince-évêque Charles-Nicolas d'Oultremont (1763-1771), oeuvre du sculpteur Guillaume Evrard, provenant de la cathédrale St-Lambert à Liège. En face, contre le goutterot dr., mausolée néo-classique de la comtesse Charlotte d'Oultremont (1850), provenant de l'église de Warfusée.
Intéressant jubé du XVIIe s., en bois peint.
Fonts baptismaux en marbre de St-Remy et laiton (XVIIIe s.).

Cartographie 

Informations cadastrales

Division : Warnant-Dreye

  • Section B
    • Parcelle 234B
    • Parcelle 235B
    • Parcelle 235C
    • Parcelle 237_

Prospection

Prospection effectuée en 1992

Publication papier 

Tome : IPM - 16/2 (1992)

Page(s) :

Les imagettes de ce tome sont accessibles via ce lien : Imagettes

Code de la fiche

61068-INV-0032-01

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