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Adresse principale : GREZ-DOICEAU (Archennes)

Notice

Anc. abbaye cistercienne. Aujourd'hui Centre d'instruction de la Défense passive.
Aucune donnée précise n'éclaire l'origine de l'abbaye. Certaines sources l'attribuent au comte Werner de Grez en 1092. Mention en 1210-1214 d'une communauté religieuse, qui fut affiliée à Cîteaux en 1218-1219. Rien de sûr non plus quant aux périodes de construction les plus anciennes, mais probabilité de dégâts lors des guerres de religion dans la 2e moit. du XVIe s. : église de 1520-1538 et locaux monastiques endommagés en 1578. Abbaye et domaine lourdement agressés durant les campagnes de Louis XIV (1674- 1676); décadence suivie d'un essor relatif durant le 3e qu. du XVIIIe s. Dans les années 1767 et sv., L.B. Dewez aurait rebâti une grande part du monastère. Suppression et vente totale en 1798 : église et cloître rapidement démolis et leurs matériaux rachetés (e.a. pour l'église du village). Filature de lin y installée près d'une vaste maison de maître dans la 2e moit. du XIXe s.; adjonctions du XXe s.
La vue d'Harrewyn (fin du XVIIe s.) montre un petit complexe en ordre assez dispersé autour d'une église-salle tardo-gothique de trois travées et à choeur plat. Au N., bâtiment conventuel perpend. bas et long sous une bâtière. Aux N. et E., ferme abbatiale carrée. Au S. de l'église, ensemble de constructions basses (colombage e.a.) sous toitures, notamment de chaume. Parmi les vestiges, la remise à voitures de la 2e moit. du XVIIIe s. est la mieux conservée. Construction basse en briques et grès sous une bâtière de tuiles. Façade de goût déjà classique rythmée de pilastres à chapiteaux raides entre lesquels s'ouvrent des portes sobres en plein cintre. Eléments traditionnels : modillons de bois en pointe de diamant, oculi, épis, oreilles et pinacles; voussettes intérieures. Lucarne monte-charge du XVIIIe s. Ordonnance dénaturée par des ouvertures modernes et par une annexe au N.
Dans l'aile N. d'aspect XIXe s., mais peut-être de noyau plus ancien, insertion d'éléments de remploi : à l'O., porte traditionnelle en arc cintré, accostée de petites baies carrées et surmontée d'une dalle gravée d'une crosse entre les initiales « (I) et B / Anno 1687 » de l'abbesse Ide Bernaerts. A l'E., deux bas-reliefs dont un au monogramme d'Alexandrine de Comembourg avec le millésime de 1765. Les travées médianes de cette aile sont accentuées par une tour coiffée d'une flèche polygonale; pignons néo-gothiques éclairés de fenêtres en tiers-point ou en rosace; armoiries accompagnées de la devise « Labore et vigilantia »; sur la dr., dates de 1794, 1880, 1822 et sur la g., de 1801; au centre, autre p. commémorative de 1882.
Ruines de l'enceinte en briques.

PLOEGAERTS T., Les moniales cisterciennes dans l'ancien roman pays du Brabant, IIIe Bruxelles, 1925.

Prospection

Prospection effectuée en 1973

Publication papier 

Tome : IPM - 2 (1973)

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Code de la fiche

25037-INV-0002-01

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