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Localisation

Adresse principale : Chaussée Romaine 2, AMAY (Flône)

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Bien inscrit comme : Monument

Classement

Tout ou partie de ce bien est classé ou fait partie d'un site classé et fait partie du(des) dossier(s) suivant(s) :

Notice

N° 2. Ancienne abbaye de Flône et école des Dames de l'Instruction Chrétienne.
D'après le chroniqueur Gilles d'Orval, fondation du monastère en 1080 par trois chevaliers, Folcuin, Lambert et Rodolphe, orientés vers une vie d'ermites et d'hospitaliers et confirmée en 1092 par une charte par laquelle l'évêque Henri de Verdun fixa le statut canonique des chanoines réguliers de l'ordre de st Augustin, sous le patronage de st Matthieu l'évangéliste.
Erection du monastère en abbaye en 1139. Pillage et incendie en 1568 lors du passage des troupes de l'armée du prince d'Orange sous les ordres du seigneur de Lummen issu de la maison de La Marck.
Reconstruction de l'église dès 1660 sous l'abbatiat de Guillaume de Hemricourt (1636-1670) et de son neveu Dieudonné de Hemricourt (1670-1692).
Occupation de l'abbaye par Joseph Pâquo, dernier abbé de 1779 à 1797.
Suppression et vente de l'abbaye à la Révolution française.
Propriété successive de madame N.-J. Comahaire de Sprimont, dès le début du XIXe s., de J. Frésart, de Liège, dès 1868, des Dames du Sacré-Coeur en 1902 et 1921.
Bâtiments formant un ensemble clôturé, fermé au S. par de hauts murs en moellons calcaires interrompus au S.-0. par une grille récente donnant accès au parc et à l'O. par l'entrée actuelle, limitée par des piliers de section carrée, s'ouvrant sur une cour bordée d'une ancienne «brasserie», jadis d'un moulin et d'une grange, de bâtiments dits des «communs», du portail primitif et d'une construction appelée «maison de la Dîme» mitoyenne à la façade de l'église surplombant une seconde cour limitée par les bâtiments conventuels.
Église paroissiale St-Matthieu (1)
Existant dès la fondation du monastère, édifice devenu paroissial en 1144, ravagé en 1568 et reconstruit essentiellement de 1658 à 1661 sous G. de Hemricourt, en briques et moellons de calcaire : tour en 1658, corps du vaisseau en 1659, porche et déambulatoire en 1660. Consécration en 1666 sous l'invocation de la Très Sainte Vierge, des sts Matthieu et Maximilien.
Plan composé d'un portail d'entrée, d'un déambulatoire, d'une longue mononef de six travées, d'un large transept, d'un choeur à trois pans et d'une haute tour octogonale coiffée d'un clocher bulbeux jusqu'en 1803, emporté par un orage.
Imposante par sa masse, construction renforcée aux angles par des besaces, striée par de nombreux bandeaux continus, couverte de bâtières d'ardoises à coyaux, limitées par deux larges croupes au transept et percées de quelques lucarnes à penne, côté E.
Sur base de quatre assises en léger ressaut et cantonnée de harpes, porche en moellons calcaires de moyen appareil, oeuvre de l'abbé D. de Hemricourt. Délimité par un bandeau continu, un niveau de quatre travées de baies cintrées à claveaux passants un-sur-deux sur harpes et appui saillants, de part et d'autre d'une porte à crossettes à clé centrale en saillie, inscrite entre des pilastres à refends sous corniche profilée. Seuil et marche rect. à bord ourlé. Travée centrale surmontée d'un fronton bordé d'importantes volutes, creusé d'une niche cintrée à impostes saillantes, sur pilastres plats accolés de petites volutes; statue de la Vierge à l'Enfant du XIXe s., sise au-dessus d'une pierre modelée aux armes G. de Hemricourt, martelées à la Révolution française sous ses initiales G.H. et la date de 1660 et regravée de DEVS DEDIT ANNO 1671, devise de D. de Hemricourt. Bàtière à croupe et coyaux, piquée d'une croix en fonte.
Nef, transept et choeur éclairés de hautes baies cintrées à claveaux passants un-sur-deux sur montants à harpes saillantes. Rouleaux de briques.
Pignon O. éclairé et souligné d'une corniche en cavet, en tuffeau et gravée, au faîte, de RPT 1733.
Au S., bas-côté pourvu, dans un cadre mouluré, d'une pierre armoriée de G. de Hemricourt et datée de 1659, se retrouvant également au transept N. et flanquée d'un déambulatoire éclairé de baies semblables. Soubassement biseauté, ouvert de portes basses à linteau droit sur piédroits harpés et de trois jours verticaux. Au-delà du transept, annexe récente.
Au N., bas-côté partiellement caché par une remise récente, sous fenêtres murées dans leur partie inférieure.
Série de boulins sous bandeau continu et bouts d'entrait.
S'appuyant au pan E. du choeur , belle tour de section octogonale de quatre niveaux éclairés aux N. et S. d'oeils-de-boeuf au pourtour profilé, déchargé en partie, à claveaux passants un-sur-deux et saillants. Fenêtres cintrées à clé centrale passante, aux montants à queue de pierre, aux quatre points cardinaux. Au S., pierres calcaires carrées sculptées aux armes, l'une de G. de Hemricourt, datée 1658 et l'autre de Maximilien Henri de Bavière, aujourd'hui martelée. Niche à intrados à clé saillante sur impostes et appuis moulurés sous ancien cadran d'horloge, en bois. Au N., quelques jours verticaux. Pavillon polygonal, plat et surmonté d'un coq.
Escalier en colimaçon avec remploi d'un fragment de pierre tombale de l'abbé B. de Montroyal, fin XIVe s.
Intérieur élégant sous une voûte dont neuf doubleaux et ogives ornés de stucs, s'appuyant sur des pilastres toscans. Doubleau liseré de deux rangs de, denticules et décoré de motifs de rinceaux et rosaces. A l'intersection du transept et de la nef, étoile rayonnante sculptée aux armes de G. de Hemricourt au centre des doubleaux et à la clef de voûte de la troisième travée de la nef, de la date de 1660.
Galerie également voûtée et aménagée en chapelle au S.

Très riche mobilier des XVIIe et XVIIIe s.
Nombreuses dalles funéraires de différents abbés des XVIe et XVIIe s.
Intéressants fonts baptismaux, mil. XIIe s., roman, pierre bleue.

Bâtiments conventuels du XVIIIe s. en briques et calcaire, disposés en U autour d'une cour d'honneur partiellement pavée, de deux niveaux sur hautes caves, couverts de bâtières d'ardoises à coyaux et croupes piquées d'un épi, percées de lucarnes à penne, certaines aussi pourvues d'un épi.
Aile S., appelée aile sur Meuse (2). Vraisemblablement du début du XVIIIe s., longue construction de style mosan accessible par une porte cintrée de style Louis XIV de la 2e moit. du XVIIIe s. à baie d'imposte ornée de petits-bois chantournés, chargés de motifs feuillagés débordant sur la traverse. Impostes moulurées sur piédroits profilés, clé centrale timbrée d'un larmier stylisé et écoinçons finement sculptés de chutes de feuilles, le tout sous une corniche et fronton courbes et profilés. Pierre calcaire autrefois armoriée. Perron fait de marches rect. et protégé d'une rampe en ferronnerie. Haut soubassement biseauté ouvert de trois portes cintrées au pourtour mouluré et d'une à linteau droit, harpées. Baies rect. aux montants pourvus d'une battée, gardées de barreaux, en partie remaniées. Niveaux éclairés de baies à croisée et traverse aux jours inférieurs creusés d'une battée et reliées entre elles par les appui, traverse et linteau prolongés en bandeaux continus. R.d.ch. camouflé partiellement par une construction récente de quatre travées. Nombreuses ancres à volutes et série de modillons à pendeloques.
A l'E., en angle d'équerre et s'adossant au transept S. de l'église, aile du cloître (3) de construction semblable sur soubassement également biseauté, ouvert de portes cintrées, une à large clé centrale, deux à crossettes sur piédroits harpés. Annexe récente.
Donnant sur le parc, à l'arrière, façade E. aux ouvertures quelque peu modifiées : certains appuis abaissés et, agrandissement au r.d.ch., d'une baie jadis à croisée pour le percement d'une porte.
A l'intérieur, cloître voûté en berceau et contenant des tableaux d'abbesses cisterciennes.
Orientée vers la Meuse, longue façade arrière ponctuée à l'angle S.-0. d'une importante tour de section carrée, en ressaut. Cantonné de besaces, alignement sur deux niveaux de onze travées de baies jadis à croisée et traverse, aux jours inférieurs pourvus d'une battée, groupées par deux ou par trois. Nombreux bandeaux calcaires prolongeant l'ancien appui, les traverse et linteau formant résille de calcaire sur la façade de briques. Sous l'abbatiat de Delvaux de Fenffe (1742-1778), croisées supprimées, appuis abaissés, pose de châssis cintrés aux angles et aménagement probable du perron, des portes et des balcons. Soubassement biseauté ajouré d'une baie cintrée à large clé centrale, au pourtour mouluré, de baies agrandies ou faites avec des éléments de remploi. Jours verticaux. Escalier à degré droit à bord ourlé, enserré par des murs d'échiffre surmontés d'une rampe en ferronnerie de style Louis XVe A l'étage, garde-corps galbés, posés sur balcon en bois, soutenu par des corbeaux. Sur haute base également biseautée, percée de baies à linteau droit, harpées, tour de quatre niveaux de trois travées de baies jadis à croisée, murées à l'O. et rect. au troisième étage, de part et d'autre d'une niche cintrée à impostes moulurées et pilastres plats accolés de volutes. Petites spirales et cartouche circulaire gravée du IHS.
Dans un encadrement mouluré, pierre sculptée aux armes des Comhaire de Sprimont de la 2e moit. du XIXe s., mutilée. Boulins et entraits d'un important pavillon à coyaux d'ardoises, percé de lucarnes à penne et supportant un clocheton carré à abats-sons et horloges à l'abri d'un second pavillon sommé d'un épi.
A l'intérieur, r.d.ch. aménagé en salon et premier étage en oratoire rehaussé d'un très beau tabernacle en ébène et argent probablement du XVIIe s. et provenant de l'ancienne abbaye d'Hemelsdael (Werken). Aile O. appelée aile abbatiale (4) du 2e tiers du XVIIIe s. élevée sur haut soubassement de petit appareil biseauté, ouvert de portes à linteau droit et éclairé de baies rect. Deux niveaux de hauteur dégressive marqués d'un cordon-larmier, de onze travées de baies à linteau bombé à clé passante sur montants monolithes prolongés et délimitant une allège panneautée. Petits-bois d'époque. Pilastres à refends aux travées extrêmes et centrales formant un avant-corps couronné d'un fronton triangulaire daté ANNO 1769 et sculpté jadis aux armes de l'abbé Charles Delvaux, remplacées au début du XIXe s. par celles du baron N.J.J. Comhaire de Sprimont à l'occasion de son annoblissement avec sa devise VIENS ET TROUVERAS. Bandeaux continus sous corniche profilée.
Au mur-pignon N., base éclairée de baies à linteau droit confondu avec l'appui des fenêtres de l'étage. A l'arrière, longeant la chaussée, façade en moellons calcaires et grès d'un bâtiment du XVIe ou XVIIe s., vraisemblablement de l'ancienne maison des hôtes, traversée par un arvô abattu en 1850 pour la création de la route en direction de Jehay et reconstruit en 1961.
Au r.d.ch., montant dr. chaîné d'une ouverture et baie probablement d'imposte, à meneau, harpée et murée d'une porte aujourd'hui quelque peu déplacée et remaniée, piédroits moulurés. Jours verticaux. A l'étage, deux baies jadis à croisée, chaînées, à encadrement profilé et gratifiées d'un linteau à double accolade. Pierre calcaire rect., écornée et gravée de 1728. Trace d'un arc de décharge en briques. A g., partie éclairée de baies du XIXe s. et rehaussée d'une dalle calcaire sculptée des armoiries de N.J.J. Comhaire de Sprimont.
A l'intérieur, cheminée Renaissance en grès, aux montants sculptés et millésimés 1604, rapportée. Portes aux panneaux moulurés et écornés. Tableau de l'abbé D. de Fenffe exécuté en 1765 par L. Latour (1719-1782). Statue d'une Vierge du XVIe s., en bois, provenant de l'abbaye d'Aff lingem.
Accolé à la tour octogonale de l'église, construction (5) de la ire moit. du XIXe s., intégrée.
Communs. Organisés sur deux côtés d'une seconde cour intérieure pavée en partie et ombragée d'arbres, bâtiments des XVIe, XVIIe et XVIIIe s. disposés en U, remaniés.
Brasserie (6) appelée plus tardivement le «Béthanie». Perpend. et surplombant la cour, haute construction du mil. du XVIe s.en briques, calcaire et tuffeau, élevée sous l'abbatiat de Philippe d'Orjo (t 1555), revue au XVIIe s. essentiellement dans les ouvertures du r.d.ch. et restaurée en 1738 par l'abbé J.-J. Schroots. Sur haut soubassement biseauté de grand appareil, deux niveaux séparés par un cordon-larmier interrompu par une baie rect. du XVIIe s., cantonnés de besaces en tuffeau à l'étage et couverts d'une toiture en tuiles sur corniche moulurée et frise à triglyphes. Précédée d'un perron récent, étroite porte d'origine, intradossée, à large clé centrale sculptée des armoiries de Ph. d'Orjo, murée. Porte actuelle du XVIIe s. également intradossée à clé centrale surmontée d'un jour vertical et aux piédroits chanfreinés. Baies à croisée et traverse, harpées, aux jours pourvus d'une battée.
A l'étage, baies gothico-renaissance, à croisée, aux remplage et pourtour en tuffeau, moulurés; linteau déchargé et composé de quatre accolades trilobées. Pierre carrée portant les armes de Ph. d'Orjo, dans un cadre profilé. Ancres en S étiré.
Au mur-pignon E., ouvertures semblables à celles de la façade principale à l'exception de la porte à linteau droit gravé de 1738 dans un cartouche écorné, date de restauration du bâtiment sous l'abbatiat de J.-J. Schroots et de deux petites baies rect. Sous cordon-larmier, pierre armoriée de l'abbé Ph. d'Orjo et au pignon, arquettes de décharge.
A rue, mur-pignon présentant un soubassement en moellons délimité par un bandeau continu et éclairé de baies gothico-renaissance et d'autres baies rect. plus récentes.
A l'arrière, muraille en moellons de grès et calcaire rehaussée d'une frise de briques dentée.
A l'intérieur, cave à voussettes et à l'étage, pièce en voûtes d'arêtes, pilastres plats en calcaire dont un gravé de 1738.
Dans le prolongement du mur-pignon E., bâtiment du XVIIe s. (7), fortement remanié. Soubassement biseauté interrompu d'une porte basse cintrée, déchargée et aux montants terminés à congés, sous une dalle sculptée aux armes de Thomas de Vinai-mont, restaurateur de cette construction, et datée 1617. De part et d'autre, baies rect. A l'étage, trace d'un pourtour partiel de gerbière.
Aile N. renouvelée au XVIIe s. sous l'abbé Th. de Vinalmont entre 1617 et 1619, abritant jadis un moulin (8) et une grange (9) et fortement remaniée au début du XXe s. Sur base biseautée, niveaux marqués par un bandeau saillant continu, comportant deux pierres gravées aux armes de l'abbé Th. de Vinalmont et datées 1617. A g., deux portes basses jumelées de l'ancien moulin, cintrées, déchargées, aux piédroits harpés terminés en congé et une baie aujourd'hui à traverse. A dr., jadis porte charretière de grange, faite avec des éléments de remploi. Jolie pierre encastrée représentant deux anges agenouillés devant le St-Sacrement ; rapportée. Autres ouvertures récentes. Mur-pignon E. renforcé de besaces d'angle, éclairé de baies à linteau droit sur harpes et rehaussé.
A l'arrière, trace de trois baies anciennes. Au N.-E., accès primitif par un portail (10) au cintre inscrit dans un pourtour rect., couronné d'une corniche profilée, à encadrement mouluré, montants harpés avec chasse-roues incorporés. Construction rehaussée et modernisée avec niche cintrée, au pourtour profilé et rapportée. Porche à voussettes.
Côté cour, portail plus grand au cintre aménagé récemment, sur piédroits harpés d'origine dont un flanqué encore de son chasse-roue. Sur soubassement biseauté, bâtisse limitée de chaînes d'angle, ouverte d'une petite porte basse à linteau droit frappé jadis d'armoiries aujourd'hui martelées et déchargé par un arc de briques; montants chaînés. Pierre armoriée calcaire du même abbé restaurateur des ailes des communs et terminée par un côté simulant un fronton. Premier étage éclairé de baies à croisée partiellement conservée; harpes.
Au centre de l'aile E., et émergeant d'une construction du XVIIIe s., élégante tour (11) circulaire, peut-être du XVIIe s., en briques et calcaire, vraisemblablement affectée ultérieurement à un colombier. Sur base biseautée et limité à dr. par un pilastre plat, un seul niveau ouvert de deux portes à linteau droit et baie d'imposte, sur montants harpés. Trous de boulins au pourtour calcaire sous bandeau continu et corniche d'une toiture percée d'une lucarne à fronton triangulaire. Ceinturée de bandeaux, tour éclairée de baies rect. dont une aménagée en sortie de colombes sise au-dessus d'une autre plus ancienne et percée de jours verticaux. Sur corbeaux moulurés, haute coiffe polygonale débordante d'ardoises et interrompue de lucarnes à penne sous une sorte de lanternon sommé d'une flèche et d'un épi.
Reliant la tour à l'église, bâtiment élevé sous l'abbatiat de J.-J. de Schroots et appelé maison de la Dîme (12), de la 1re moit. du XVIIIe s., revue durant la seconde moit. en façade principale. Sur base de moyen appareil et en moellons assisés, délimitée par un bandeau continu, construction en briques et calcaire d'un niveau de sept travées, une centrale et deux extrêmes saillantes. Portes cochères, l'une destinée aux manants venant payer l'impôt de la dîme et l'autre livrant passage au carrosse de l'abbé, à claveaux passants un-sur-deux, déchargés et reposant sur impostes et pilastres plats prolongés jusqu'à la corniche en cavet. Faux jours verticaux et boulins.
Au centre, cantonnée de harpes, porte à haute baie d'imposte, à linteau droit et montants monolithes sur dés, présentant une taille guillochée et reliée à une pierre circulaire jadis sculptée aux armes de l'abbé J.-J. de Schroots, martelée et inscrite dans un cadre mouluré par de fins ailerons à volutes rentrantes. Faux boulins sous corniche creusée en cavet supportant un fronton triangulaire également profilé; encadrement de taille guillochée.
A l'arrière, façade entièrement en moellons calcaires assisés éclairée de baies à croisée, harpées, aux jours inférieurs pourvus d'une battée et d'une centrale jadis à traverse.
A l'étage, petites baies rect. et trous de boulin sous corniche d'une bâtière d'ardoises et de tuiles mécaniques, à croupes et coyaux.
Pavillon de jardin (13). De l'autre côté de la chaussée, à l'angle de la propriété de l'ancien château Goffart élevé en 1905, pavillon octogonal en briques et calcaire, d'un niveau sur haut soubassement de moyen appareil, daté de 1784 sur linteau de porte, aujourd'hui déplacé (?). Baies à linteau droit sur montants monolithes pourvus d'une battée dont trois limitées par des besaces d'angle. Ceinturant l'édifice, bandeau continu sous corniche de bois profilée et dôme octogonal ardoisé, piqué d'un épi. A l'emplacement de l'ancienne orangerie, construite en 1784 par l'abbé Joseph Paquô (1742-1808), du parc et du jardin de l'abbaye et adossé au rocher, château (14) de 1905, propriété jadis de Madame Goffart, en briques et calcaire, construit dans un style néo-mosan et composé de deux ailes disposées en L. A l'arrière, jardin bordé d'un haut mur de soutènement en moellons calcaires assisés, interrompu d'un arc en anse de panier à claveaux passants un sur-deux, sur piédroits harpés. Pierre découpée, sculptée d'une rosace et gravée de la date de 1785.
A l'intérieur, intéressante cheminée peut-être du XVIe s., en calcaire (?), aux manteau et montants sculptés, provenant du château des quatre Tourettes à Liège.
Chapelle Notre-Dame de Pologne. Isolée dans les bois de l'abbaye, chapelle ouverte du XIXe s., en briques et calcaire d'inspiration néo-classique, de plan carré, terminée par un chevet plat. Têtes de murs traitées en pilastres plats creusés d'une niche rect. sous pierres chanfreinées et fronton courbe sommé d'une croix, le tout posé sur pierres de configuration semblable.
Seconde chapelle inaccessible (fig. 29, 30, 31, 32). III. IV. M.-A.R. [41]

M. EVRARD, Documents relatifs à l'abbaye de Flône, dans Annalectes pour servir à l'histoire ecclésiastique de la Belgique, t. XXIII, 1892, p. 273- 276; M.G.C. JANSSEN, Flône et son abbaye, s.l., 1947; S. COLLON-GEVAERT, Les pierres tombales de l'abbaye de Flône, dans B.I.A.L., t. 67, 1949-1950, p. 192-213.

Cartographie 

Informations cadastrales

Division : Flône

  • Section A
    • Parcelle 131H

Prospection

Prospection effectuée en 1992

Code de la fiche

61003-INV-0013-01

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