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Adresse principale : Rue du Val-Benoît 69, LIEGE (Liège)

Notice

No 69. Abbaye du Val-Benoit. Fondé en 1223 par Otton de Geneffe, doyen de Saint-Paul, le couvent abrita les chanoines de Saint-Augustin remplacés par les religieuses de Robermont dépendant de l'ordre de Cîteaux. Supprimée le 1er septembre 1796, l'abbaye est devenue propriété de l'Université de Liège depuis 1924. Endommagés lors des bombardements de 1944, les bâtiments furent arasés et reconstruits, le plus souvent, dans leurs dimensions et aspects primitifs, en 1952 par les architectes J.M. Plumier et J. François. Restitué dans le goût du style mosan, vaste bâtiment d'entrée de plan barlong composé de deux tours flanquant un porche. En briques et calcaire, les tours massives, de plan carré, sont percées sur les deux niveaux des faces S. et E. de deux baies à croisée, aux jambages chaînés. La façade à r. est aveugle. Boulins sous les blochets recevant un pavillon d'ardoises coupé sur chaque face d'une lucarne passante : double jambages harpés, fronton triangulaire. Le porche s'ouvre par un portique de p. aux jambages à refends et cintre à crossettes cantonné de pilastres aux chapiteaux toscans soutenant une large corniche profilée cantonnée de deux pots à feu. Elle était chargée au XVIIIe s., d'un bas-relief représentant la Vierge et saint Bernard, remplacé par une oeuvre du sculpteur Louis Dupont : deux forgerons alimentent un macca. Jadis, millésime 1618 au-dessus du portail. La face S. s'ouvre sur le monastère par une large entrée surbaissée aux jambages chaînés surmontée d'une baie à croisée et jambages chaînés. De part et d'autre du porche : quatre petites fenêtres chaînées. Bâtière d'ardoises à coyau et croupes sur blochets.
Le bâtiment principal du monastère affecte un plan en U. Il fut « bâti / par Dame Marguerite / de Noville Anno 1629 / réparé par Dame Louise / de Sarto. Anno 1777 », comme l'indique un linteau de porte réintroduit lors de la réédification.
Le corps central, en briques, calcaire et tuffeau, pose sur un soubassement de p. biseauté. Elévation de trois niveaux dégressifs sur quinze travées ajourées de baies à croisée et meneau. Porte cintrée surmontée d'une dalle armoriée portant la date 1622. De même esprit, la façade v. la cour, réservée au cloître est occupée au r.d.ch. par une galerie couverte : huit arcs en plein cintre posant sur des colonnes bulbeuses. Pignon N. à gradins. Bâtière d'ardoises à coyau et croupe sur corbeaux; cinq lucarnes à croupe. Perpendiculaire à ce corps principal, deux ailes de deux niveaux sur sept travées : au S., aile XVIIe s. (1628) ajourée de baies à croisée; au N., aile XVIIIe s. (1727) éclairée par des baies à linteau droit, encadrement mouluré, seuil et linteau formant cordon. Chaînage d'angle harpé. Cette aile est couverte d'une toiture à la Mansard dont le brisé est percé de trois lucarnes à fronton triangulaire.
A g. du porche, ruine d'un bâtiment, la brasserie (?), qui conserve un portail de calcaire : cintre à crossettes, clé moulurée surmontée de la date 1661 (?) encadrée de trois cercles de p. murés (fig. 219, 220).
Dans ce vaste complexe, laboratoire d'essai des Matériaux au Val Benoît. Réalisés par Jean Barthélemy en 1965 trois vastes halls rect. reliés par des constructions plus basses qui abritent soit des bureaux, soit des vestiaires ou locaux annexes. Ossature métallique fermée par des parois en panneaux préfabriqués en béton léger autoclave peints. Chassis de fenêtres en imposte et doubles portes coulissantes des halls en afzélia.

Prospection

Prospection effectuée en 1974

Publication papier 

Tome : IPM - 3 (1974)

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Code de la fiche

62063-INV-1412-01

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