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Localisation

Adresse principale : Rue D. Lismonde 6, BERLOZ (Rosoux-Crenwick)

Inscription 

Bien inscrit comme : Monument

Notice

N° 6. Château de Rosoux. La seigneurie de Rosoux remonte à la fin du XIIIe ou au déb. du XIVe s. Elle appartient aux Roost jusqu'en 1705 et passe alors par mariage aux Hennuyer, puis par succession aux Everaerts de Velpen et par mariage aux Pitteurs de Budingen. Ensuite, le château est acquis successivement par mariage par les Everlange, les Boux, les Schoenmackers et finalement par les propriétaires actuels, les Stévart.
Remarquable bâtiment en style traditionnel de plan rect., construit au début du XVIIIe s. par Guillaume de Roost, l'ultime descendant de cette famille. Entre 1707 et 1709, érection de l'aile S.-E. perpend. au corps principal et des dépendances donnant sur la cour d'honneur (écuries, chartils, étables, fournil et logements pour les domestiques). Aménagement en 1752 de la porte du château (date figurant sur la clé), de la décoration intérieure, du parc et de la drève. En 1900, ajout de l'aile N.-E. pour rendre au bâtiment son plan symétrique, de la tour d'escalier et de différentes annexes. Remaniements vers 1920 du portail d'entrée, de la conciergerie et du perron.
Deux entrées donnent accès au château : la première au N.-0. se fait par l'intermédiaire du porche et de la conciergerie (n° 4), en parcourant un parc très agréable; le deuxième chemin commence au niveau du Bel Arbre sur la route Rosoux-Corswarem et traverse une longue et splendide drève de hêtres séculaires, qui aboutissait jadis à de vastes jardins à la française, aujourd'hui réduits à l'état de vestiges.
Autrefois environné des bâtiments de la basse-cour, et aujourd'hui tourné au N.-0. sur un cadre harmonieux de verdure, édifice en briques et calcaire (1), élevé au déb. du XVIIIe s. Façade de deux niveaux, comprenant un avant-corps de trois travées, prolongé de part et d'autre d'une travée; caves hautes avec à chaque travée extrême, une belle entrée cintrée, à trois rouleaux de briques, sur montants harpés masqués partiellement par un soubassement cimenté. Bâtière à croupettes d'ardoises en écailles de poisson. Baies jadis à croisée sur piédroits monolithes; gonds et battées de contrevents aux jours inférieurs. Linteaux déchargés généralement par un arc et deux arquettes de briques. Ancres à volutes entre chaque baie. Cantonné de harpes d'angle, avant-corps pourvu d'un demi-niveau supplémentaire, éclairé par une baie à meneau; frise de briques denticulée sous bâtière transversale d'ardoises en écailles de poisson à une croupette et épi. Porte axiale intéressante, exécutée en calcaire et datée 1752 par la clé, au millésime gravé dans un rect. écorné. Déchargé par un grand arc de briques, linteau échancré à gorge moulurée et clé saillante et pendante; écoinçons décorés du motif de rosette (emprunt au blason des Roost?) épargnée dans un carré. Forte corniche moulurée. Impostes saillantes et panneaux des montants avec gorge moulurée. Seuil ourlé, précédé d'un degré rect. aux angles arrondis. Accès par un escalier en étroit fer-à-cheval, aménagé vers 1920. Muret d'échiffre central surmonté de deux piliers ornés chacun d'une terre cuite italianisante, représentant une femme-sphinx et un putto ; deux blasons du début du XVIIIe s., insérés dans la maçonnerie : Roost MI/NO» et Houthem. Décoration intérieure du mil. du XVIIIe s.; à l'étage, une cheminée en pierre aux écussons des Roost-Houthem permet de dater cette partie du château d'avant 1705.
Pignons identiques; celui de dr. masqué par une annexe récente voulant respecter le style du château. Sur deux niveaux, deux baies jadis à traverse sur piédroits monolithes, pourvues de gonds et battées de contrevents aux jours inférieurs; les percements du 1er niveau ont conservé leur traverse. Ancres à volutes. Deux jours de cave rect. Deux jours de comble rect. et un oculus muré. Frise de briques dentée sous la croupette.
Contre le pignon g., annexe parallélépipédique achevée en 1900, en briques et calcaire sur soubassement cimenté. Baies à linteau droit et appui saillant et logette tentant d'imiter les baies à traverse du pignon. Bâtière d'ardoises à une croupe.
Façade S.-E. s'ouvrant sur les dépendances et sur la cour d'honneur pavée et délimitée par des grilles. A g., retour en L (2) perpend. au corps principal, construit entre 1707 et 1709, d'après des âtres portant peintures et millésimes sur les hottes. Quelques aménagements vers 1900. Briques et calcaire, sur soubassement cimenté, percé à g. d'un jour de cave carré. Cantonnés de harpes d'angle, trois niveaux de hauteur dégressive et trois travées. Aux 1er et 2e niveaux, baies jadis à croisée sur piédroits monolithes, avec gonds et battées de contrevents aux jours inférieurs; au 3e niveau, baies autrefois à meneau remaniées. Porte rect. en 3e travée. Au-dessus des fenêtres du 3e niveau, cordon-larmier de calcaire parcourant les quatre faces de l'édifice. Toiture à la Mansart en ardoises à coyaux, percée de deux lucarnes à croupes d'ardoises. Pignon dr. aveugle masqué par la véranda; une lucarne à croupe. Pignon g. éclairé dans le soubassement, par un jour rect. à trois barreaux et au 2e niveau, par deux baies à traverse pourvues de gonds et battées aux jours inférieurs et protégés par deux barreaux aux jours supérieurs; au 3e niveau, deux baies rect. Baies dr. murées.
Au centre, arrière du bâtiment du déb. du XVIIIe s., transformé en 1900 et caché au 1er niveau par une véranda, supportée par des piliers en briques et calcaire; décoration intérieure Empire. Couverture en terrasse, accessible par une porte à linteau et traverse droits flanquée de deux ouvertures oblongues.
A dr., tour carrée (3) se voulant symétrique à l'aile g., édifiée en 1900. Construction en briques et calcaire, limitée par des harpes d'angle, sur un soubassement en plaquis de calcaire. Cordon-larmier continu au-dessus des baies du 3e niveau. Trois niveaux de hauteur dégressive et deux travées de baies à linteau droit et appui saillant. Toiture à l'impériale en ardoises, pourvue de deux lucarnes à deux pans; clocher-lanterne terminé en flèche octogonale d'ardoises. Pignon dr. percé sous corniche de deux baies rect. Tour d'escalier circulaire (1900) accolée au pignon g. aveugle; deux niveaux et demi de baies à appui saillant, avec une seule baie côté terrasse. Bandeau de calcaire sous corniche. Toiture conique d'ardoises.
Perpend. au château, deux très jolies dépendances de la 1re moit. du XVIIIe s., de plan rect., se font face de part et d'autre de la cour d'honneur. Elles étaient autrefois séparées du château par un coupe-feu. Construites en briques et calcaire avec des harpes d'angle du côté du château, elles sont couvertes d'une toiture en bâtière à croupettes d'ardoises à g. et d'éternit à dr., percée de trois lucarnes à croupe. Les corniches sont décorées d'un motif d'« hirondelle» et reposent sur une frise de briques denticulée. Ancres à double volute.
A g., aile S.-0. (4) comprenant une ancienne étable transformée en fournil, deux remises à chariots et des logements pour les serviteurs. Etable à g. accessible par une porte à linteau droit sur montants harpés et éclairée à g. d'une baie rect. et d'une baie à croisée sur piédroits monolithes, aux jours inférieurs encore pourvus de contrevents. A l'intérieur, planchers formés de solives sur l'arête et de berceaux segmentaires appareillés en chevrons. Entrées charretières à dr. jumelées, en anse de panier à clé passante, sur piédroits harpés. A l'étage, cinq petites baies rect. éclairant les chambres des domestiques. Pignon g. avec une gerbière à linteau échancré et clé passante et pendante. Façade arrière percée au 2e niveau de trois baies rect.
A dr., au N.-E., aile (5) groupant un portail d'entrée et des écuries. Porche à g. en anse de panier à clé passante, sur piédroits à deux harpes; au-dessus, gerbière à linteau échancré et étroite clé passante. A l'intérieur du portail, superbe jeu de voussettes de briques, enduites d'un badigeon rouge; à dr. en venant de la cour, belle porte cintrée en calcaire sur piédroits harpés, accompagnée d'un jour d'aération rect. Ecuries s'ouvrant par une porte rect., une baie rect. et une baie à croisée sur piédroits monolithes, avec gonds, battées et contrevents aux jours inférieurs. A l'intérieur, pièce couverte en voiles de briques. Au 2e niveau, quatre baies rect. Pignon dr. avec une gerbière à linteau échancré et clé passante. Façade arrière, seulement percée de quelques trous de boulin et d'un portail en anse de panier à clé passante sur montants harpés (III, fig. 25, 26). C.D.

Cartographie 

Informations cadastrales

Division : Rosoux-Crenwick

  • Section A
    • Parcelle 493B
    • Parcelle 496D
    • Parcelle 499E
    • Parcelle 499F
    • Parcelle 499G

Prospection

Prospection effectuée en 1994

Publication papier 

Tome : IPM - 18/1 (1994)

Page(s) :

Les imagettes de ce tome sont accessibles via ce lien : Imagettes

Code de la fiche

64008-INV-0041-01

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