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Adresse principale : Place du Bailliage 16, DINANT (Bouvignes-sur-Meuse)

Notice

N° 16. Grande maison du marché (fig. 253). Construite dans le dern. qu. du XVIe s., imposante bâtisse traditionnelle teintée d'esprit Renaissance élevée en brique et pierre calcaire et surmontée de trois pignons baroques v. 1620. Probablement construite par le maître de forges Gobert Maître-Cocq, la demeure reste aux mains des autres grandes familles de maîtres de forges, Stainier et Moreau, jusqu'en 1711. Devenu v. 1910 hôtel de ville, l'ensemble subit une première restauration en 1924, rétablissant principalement les croisées, et une seconde en 1977, suivie par l'architecte F. Bonaert qui rétablit la flèche selon le dessin de Remacle Le Loup (fig. XLV).
Etabli sur un plan en L, avec une tourelle d'escalier greffée dans l'angle, volume de deux niveaux sur haut soubassement saillant terminé en doucine, gainé de chaînes d'angles et coiffé de bâtières d'ardoises pentues, plantées de petites lucarnes et de cheminées également harpées. Façades parcourues de cordons larmiers limitant les registres de baies à encadrement mouluré et soulignant les corbeaux en talon sous la corniche profilée. Aile principale totalisant respectivement six et deux travées de baies inscrites dans des registres en pierre de taille, dont les fenêtres à croisée à six jours plus une à double traverse de part et d'autre de la porte à linteau déprimé sous baie d'imposte à meneau. Façade de la petite aile présentant trois travées irrégulières de fenêtres similaires, hormis la porte à linteau droit surmontée d'une baie de même facture mais murée. Latéralement, dans la ruelle du Marché, face élevée en moellons jusqu'au cordon larmier, superposant une fenêtre à croisée plus deux autres à linteau droit et montants chaînés ouvertes dans le pignon.
Tour carrée également montée sur un soubassement ourlé en doucine et ceinturée de cordons larmiers, présentant une porte basse à linteau déprimé et deux niveaux parcimonieusement éclairés de petites fenêtres à encadrement mouluré et jour unique. Au-dessus de la corniche, deux étages supplémentaires dont le dernier muni de deux fenêtres à croisée. Cordon larmier et corbeaux en talon sous la flèche d'ardoises à base polygonale piquée d'une aigrette. Sommant les façades principales, pignons chantournés à double rang de volutes, barrés de chaînes à clous creux cernant une baie centrale en plein cintre entourée de trois oculi, tous à encadrement à harpes saillantes une-sur-deux. Superstructure en petit fronton courbe surmonté d'un lion tenant un écu. P.S.-T.V.D.N [1099]

A. LANOTTE et M. BLANPAIN, op. cit., p. 58-62.