Inventaire du patrimoine immobilier culturel

Recherche 
Uniquement les fiches pastillées ?
Liste des biens de votre commune
Quelques chiffres
Loading
Cartographie
Libellé(s) 

 école (Collège des Jésuites)

Illustration(s)
Localisation

Adresse principale : Rue du Collège 6-8 (pairs), NAMUR (Namur)

Inscription 

Bien inscrit comme : Monument

Classement

Tout ou partie de ce bien est classé ou fait partie d'un site classé et fait partie du(des) dossier(s) suivant(s) :

Ensemble

Cette fiche appartient à un ensemble : voir l'ensemble

Notice

Collège des Jésuites. Avec l'église Saint-Loup voisine et postérieure, ensemble construit par les Jésuites avec l'aide des États du comté et des échevins de la Ville, pendant la 1re partie du 17e siècle, à l'emplacement de l'École du Faucon. Après suppression de la Compagnie en 1773, érection en paroisse de l'église Saint-Ignace sous le vocable de Saint-Loup pour remplacer la petite église de ce nom démolie place Marché aux Légumes. Après diverses vicissitudes, réaffectation sous le régime hollandais des locaux scolaires en Athénée royal.
À gauche de l'église, ensemble traditionnel du 17e siècle en brique et calcaire sur soubassement appareillé et biseauté, formé par un long bâtiment en L et par une aile basse à rue, délimitant ainsi une cour intérieure rectangulaire divisée rapidement en deux par une galerie. Bâtiments des 17e, 19e et 20e siècles le long de la rue Basse Marcelle délimitant une troisième cour presque fermée.
Aile à rue peinte, profondément remaniée, conservant le portail d'entrée original en plein cintre à refends et marques d'assemblage, daté de 1614 sur la clé martelée et marquée postérieurement du lion hollandais. En dessous, millésime de 1777 rappelant les transformations. Inscriptions « SCHOLAE REGIAE » sur le cintre. Façade reconstruite sans doute en deux temps et rythmée aux deux niveaux par treize travées de fenêtres bombées à clé sur montants harpés. Cordon à la base du 1er étage. À droite, porte à bossages. Plus loin, contre l'église, porte de service moulurée à linteau droit. À gauche, dans le pignon de l'aile ouest remanié au 19e siècle, traces de deux baies à croisée au 1er étage et au 2e, deux fenêtres jadis à meneau reliées par des bandeaux à hauteur des seuils et linteaux.
Au revers, vers la cour principale, cantonnant le portail en plein cintre, trois travées de fenêtres moulurées jadis à croisée, sur montants à queues de pierre, reliées aux deux niveaux par des bandeaux à hauteur des seuils, traverses et linteaux. À gauche, porte à traverse droite et baie géminée murée. Bâtière d'ardoise à coyau sur corniche en bois et lucarnes à croupe.
Cour encadrée de trois côtés par des constructions imposantes. À gauche, aile la plus ancienne, datée au centre de 1611 par un cartouche sous le dernier niveau. Sur soubassement en calcaire appareillé à biseau, deux niveaux de douze travées de fenêtres jadis à croisée sur montants à queues de pierre déchargées par des arquettes en brique. Baies à meneau au 3e niveau. Portes primitivement surmontées d'une baie d'imposte à deux jours. Cordons de pierre à hauteur des seuils, abaissés au 1er, des traverses et en ressaut au-dessus des linteaux. Sous bâtière d'ardoise à croupes et coyau, corniche en bois en forte saillie sur modillons à glands et cymbales.
Au fond de la cour, vaste aile semblable à la précédente et sans doute contemporaine, rejoignant presque l'église et centrée par une forte tour rectangulaire en saillie. À gauche, quatre travées de fenêtres très espacées jadis à croisée ou à meneau. Dans l'axe de cette partie, tourelle pentagonale de deux niveaux datée de 1661. Au-dessus d'une fenêtre à croisée transformée en porte, pan central orné d'une belle niche en plein cintre baroque, abondamment décorée et abritant une Vierge gothique à l'Enfant, surmontant le chronogramme « Marlae / VirgInI Delparae / CLIentes ». Fenêtres à traverse dans les pans latéraux. Chaînages d'angle harpés. Cordons saillants à hauteur des seuils et linteaux. De part et d'autre, pierres martelées. À droite de la tour, quatre travées plus rapprochées. Croisées et meneaux en place, mais percements en partie murés.
Tour massive de cinq niveaux. Rez-de-chaussée et 1er étage percés d'une fenêtre à croisée murée ou transformée sur les faces est et ouest. Autres niveaux éclairés par des fenêtres à meneau. Cordons de pierre, saillants ou non, marquant les niveaux. Corniche moulurée sur corbeaux en doucine et harpes d'angle. Toiture à la Mansart surmontée d'un clocheton octogonal.
S'accrochant à la tour et rejoignant l'aile à rue, élégante galerie d'esprit Renaissance, sans doute contemporaine de la tourelle pentagonale : neuf arcades en plein cintre à clé saillante, soulignées d'un listel, posant sur minces piliers toscans creusés de panneaux et placés sur des piédestaux. Cordon saillant reliant les clés et corniche en quart-de-rond. Adjonction de l'étage au 19e siècle.
Dans la 2e cour, côtoyant l'église, façade de l'aile à rue rythmée au rez-de-chaussée par une galerie d'arcades de même venue que la précédente. À l'étage, fenêtres jadis à croisée sur montants à queues de pierre. Fenêtres en plein cintre inscrites postérieurement dans les arcades.
Vers la rue Basse Marcelle, 3e cour longée par la façade arrière de la longue aile nord. Dix-sept travées dont l'horizontalité est accusée par le soubassement biseauté, les cordons saillants à hauteur des seuils et linteaux, ainsi que la corniche en quart-de-rond sous modillons de bois à glands et cymbales. A l'extrême gauche, porte originale en plein cintre à claveaux saillants un-sur-deux, surmontée par une baie d'imposte jadis à meneau. Suppression des croisées de pierre aux deux 1ers niveaux et des meneaux au dernier étage, transformation de trois fenêtres en portes. Bâtière d'ardoise à croupes et coyau, percée de lucarnes à croupe.
Perpendiculaire à droite, construction traditionnelle due à l'architecte Denis-Georges Bayar, à deux niveaux, datée « 17 IHS 39 » par un cartouche central au sommet. Six travées de fenêtres jadis à croisée, reliées par des cordons saillants à niveau des seuils et linteaux. À droite, porte avec jadis une baie d'imposte à deux jours. Deux fenêtres transformée en portes. Corniche en cavet sous toiture d'ardoises à la Mansart rythmée par six lucarnes à croupe.

JNL

Bibliographie

GENICOT L. FR. & COOMANS T., 1991. Les bâtiments des Jésuites à Namur aux XVIIe et XVIIIe siècles. In : Les Jésuites à Namur, 1610-1773. Mélanges d'histoire et d'art publiés à l'occasion des anniversaires ignatiens, Namur, p. 99-173.
GENICOT L. FR. & BERCKMANS O., 2004. Namur. L'église Saint-Loup. In : DEVESELEER J. (coord.), Le patrimoine exceptionnel de Wallonie, Namur, p. 574-577.
JAVAUX J.-L., 2006. L'entrepreneur, l'architecte. In : VAN BELLE J.-L. & JAVAUX J.-L., Denis-Georges Bayar (1690-1774). Architecte et sculpteur namurois. Édition et analyse de son « Grand Registre », Namur (Monographies du Musée provincial des Arts anciens du Namurois, 31), p. 117-141.

Cartographie 

Informations cadastrales

Division : Namur

  • Section C
    • Parcelle 1392H

Partie constituante principale

école

Identité

Fonction(s)

  • Fonction(s) primitive(s) : école

Nom(s)

  • Nom(s) primitif(s) : Collège des Jésuites
  • Nom(s) actuel(s) : Athénée Royal François Bovesse

Datation 

Siècle(s)

17e, 18e, 19e, 20e

Année(s)

1611 (m), 1614 (m), 1661 (m), 1739 (m), 1777 (m)

Style(s)

Baroque, Traditionnel

Intervenant(s)

  • Bayar Denis-Georges (Architecte)

Prospection

Auteur(s) de la prospection (2011) : Catherine SOLOWIJ, Jean-Nicolas LETHÉ

Publication papier 

Tome : IPA - Namur (2011)

Code de la fiche

92094-INV-0354-02

Autre(s) version(s) de la fiche 

Version(s) antérieures :

Vous êtes sur le point de proposer une observation sur la fiche 92094-INV-0354-02.
Voici la liste des observations possibles :

Si vous souhaitez faire un autre type d'observation, merci de prendre contact directement avec les agents responsables de l'Inventaire du patrimoine immobilier culturel dont les informations de contact sont accessibles ici