Inventaire du patrimoine immobilier culturel

habitation (Institut Saint-Louis)

Adresse principale : Rue Pépin 4-6 (pairs), 7, 7 (contre), 10-12 (pairs), 15-17 (pair et imparis), 19-27 (impairs), 22-28 (pairs) et 32-42 (pairs), NAMUR (Namur)

Bien inscrit comme : Monuments

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Intéressant ensemble cohérent de bâtiments d'allure néo-classique du 2e tiers du 19e siècle, en brique et calcaire, de trois niveaux principalement, qui gagneraient à être blanchis.
Aux nos 4-6, habitations élevées simultanément, respectivement de trois et quatre travées ouvertes de baies rectangulaires à seuil saillant. Portes d'entrée soulignées d'une corniche. Belle ferronnerie à la baie d'imposte du no 6. Cordon d'architrave sous corniche de bois continue, à denticules. Bâtière.
Au no 7, aujourd'hui Institut Saint-Louis, long volume de sept travées issu vraisemblablement de la fusion de deux bâtiments, celui de gauche initialement de deux niveaux. Baies rectangulaires à seuil saillant réparties de part et d'autre d'une travée d'entrée peut-être plus tardive, aux baies bénéficiant d'un traitement plus travaillé.
Contre le no 7, solide construction en double corps inscrite en retrait et de biais. Cinq travées d'ouvertures rectangulaires à seuil saillant formant cordon continu. Linteau de la porte d'entrée surmonté d'une corniche. Bâtière à brisis, tardive, percée de trois lucarnes à frontons.
Au no 10, annexé par le no 12, volume de quatre travées de baies rectangulaires à seuil saillant, de hauteur dégressive. Encadrements munis d'un listel au 1er niveau souligné d'un cordon à tore, et profilés aux 2e et 3e niveaux.
Au no 12, bâtiment de cinq travées percé de baies rectangulaires à seuil saillant. Latéralement, grand portail à linteau droit.
Aux nos 15 et 17, long volume érigé en 1837, remanié dans la 2e moitié du 19e siècle, enfilant sept travées de baies à linteau droit sur seuil saillant formant cordon continu. Portail d'entrée postérieur, comme le soubassement profilé plaqué sur le précédent. Façade du no 17 couverte d'un enduit d'imitation. Vitrines commerciales tardives.
Au no 16, habitation de trois travées de baies rectangulaires à seuil saillant formant cordon continu.
Au no 19, habitation bien équilibrée, en double corps, érigée en 1844. Cinq travées de baies rectangulaires à seuil saillant. Travée d'entrée gratifiée d'un balcon devant la baie du 2e niveau, soulignée d'une corniche. Bâtière munie de trois lucarnes à fronton.
Au no 21, habitation de trois travées construite en 1843, amputée à droite de son portail d'entrée. Au 1er niveau, latéralement, baie convertie en porte. Ouvertures rectangulaires sur seuil saillant continu. Appuis néo-classiques en fontes aux 2e et 3e niveaux.
Au no 23, habitation de quatre niveaux bâtie en 1843, ouverte par trois travées de baies à linteau droit et seuil saillant. Piédroits de maçonnerie aux 2e, 3e et 4e niveaux. Appuis néo-classiques en fonte aux 2e et 3e niveaux.
Au no 25, maison érigée en 1844, de trois travées de baies rectangulaires sur seuil saillant. Grand portail à linteau droit issu d'un remaniement.
Au no 27, maison bâtie en 1843, similaire à celle qui lui fait face au no 28 par son inscription en retrait, ainsi que par ses faux pilastres à refends. Initialement, édifice de cinq travées de baies rectangulaires sur seuil saillant formant cordon continu, aujourd'hui distrait de deux travées ayant leur entrée au no 1, rue L. Namêche. Appuis néo-classique en fonte. Adjonction d'un niveau devant le no 27 dans le 2e tiers du 20e siècle.
Au no 22, gros volume bâti en 1846, de cinq travées percé de baies à linteau droit sur seuil saillant formant cordon continu. À droite, adjonction postérieure incluant la porte d'entrée.
Au no 24, habitation de trois travées érigée en 1846, éclairée de baies rectangulaires à seuil saillant, formant cordon continu aux 2e et 3e niveaux. Élégantes grilles néo-classiques fermant les soupiraux du 1e niveau.
Aux nos 26-28, long bâtiment inscrit à l'angle de la rue de l'Étoile, construit en trois temps, en commençant en 1845 par le no 28 simultanément à l'habitation voisine (aujourd'hui no 2, rue de l'Étoile), érigée en retrait, où s'inscrivait l'entrée primitive. Rue Pepin, quatre travées d'ouvertures rectangulaires, soulignées d'une corniche au 2e niveau, et à seuil saillant, dernier niveau excepté. Pilastres d'angle interrompus de dés, éventuellement prolongés en cordon. Latéralement, ancienne baie convertie en porte tardivement. En 1846, prolongation du bâtiment vers la droite à raison de quatre travées, suivies de trois travées initialement à niveau unique et incluant un portail d'entrée. Surélévation de ces trois dernières travées en 1891.
Au no 30, maison d'angle érigée en 1837. Percements rectangulaires à seuil saillant, sauf aux 2e et 3e niveau du pan coupé, en plein cintre. Balcon à garde-corps néo-classique en ferronnerie.
Aux no 32 et 34, maisons similaires en miroir, respectivement érigées en 1837 et 1843, de quatre travées d'ouvertures à linteau droit et seuil saillant. Porte du no 32 déplacée, à l'origine inscrite dans la travée latérale en décrochement, traité à refends au 1er niveau. Au no 34, travée d'entrée plus travaillée : encadrements moulurés et surmonté d'une corniche. Balcon surmontant le portail.
Au no 36, maison bâtie en 1843, de quatre travées de baies à linteau droit et seuil saillant. Porte d'entrée surmontée d'une corniche.
Aux nos 38, 40 et 42, maisons similaires érigées en 1843, sauf le no 42, en 1850. Trois travées de baies pour chacune, à linteau droit et seuil saillant. Piédroits en maçonnerie aux 2e et 3e niveaux. Porte soulignée d'une corniche de bois, disparue au no 40 au profit d'un balcon. Bâtière de cette dernière maison munie tardivement de lucarnes à croupes.

JNL