café - cinéma - habitation - immeuble à appartements - magasin - restaurant (Caméo)
Adresse principale : Rue des Carmes 1-11 (impairs), 27-39 (pairs et impairs), 39 (à droite), 46-50 (pairs), 49-81 (impairs), 54-62 (pairs), 66, NAMUR (Namur)
Bien inscrit comme : Monuments
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Quartier des Carmes. Créé autour de 1930, le « Quartier des Carmes », compris entre les rues Saint-Jacques, de Fer et Godefroid, est taillé sur les terrains d'anciennes institutions religieuses, déjà partiellement redistribués avant sa création. Il est principalement articulé par les rues des Croisiers et des Carmes, respectivement tracées en 1928 et 1932, cette dernière appellation étant héritée des congrégations disparues (Carmes et Carmélites déchaussées). Destinée à pallier une crise de logements (pénurie et insalubrité) ainsi qu'à dynamiser commercialement la ville, sa réalisation planifiée sur une courte période a permis une urbanisation bien homogène, délibérément « moderne », où le parcellaire étroit (majoritairement) et la discrète inflexion des voiries se marient harmonieusement avec le tissu viaire du Vieux Namur. Vitrines commerciales, habitations individuelles et immeubles à appartements s'y côtoient, dans une architecture bien typée « Art déco » incluant ses variantes « Paquebot » ou « École d'Amsterdam », ou enfin d'inspiration moderniste. Une prolifération de bow-windows ainsi que l'utilisation de la brique colorée à la mise en oeuvre variée y sont caractéristiques. Cette diversité chromatique et le relief des élévations s'assortissent volontiers d'un décor de pierre reconstituée, où apparaissent régulièrement les paniers ou vases de fleurs mariés à des motifs géométriques principalement circulaires ou spiralés, repris dans les ferronneries. Plusieurs de ces édifices ont par ailleurs l'avantage d'avoir maintenu leur vitrine commerciale d'origine, mariant les marbres et céramiques aux châssis désormais volontiers métalliques, et à l'occasion gratifiés de vitraux. S'y croisent des réalisations de Léopold Thomé, Édouard Frankinet, Jean Delooz ou encore Émile Dickschen, pour l'essentiel.
Au no 1 et Rue de Bruxelles, 2, immeuble d'angle dû à l'architecte Émile Dickschen, en 1934.
Au no 3, immeuble érigé en 1935 par l'architecte Jean Delooz.
Aux nos 5-7 (impairs), immeuble bâti par l'architecte Georges Nihoul, en 1935.
Aux nos 9-11 (impairs), immeuble érigé par l'architecte Georges Puissant, en 1935.
Au no 27, immeuble érigé en 1936 par l'architecte Léopold Thomé.
Au no 28, immeuble dû à l'architecte Émile Dickschen, en 1931.
Au no 29, immeuble bâti en 1933 par l'architecte Delvaux.
Au no 30, immeuble dû à l'architecte Émile Dickschen, en 1931.
Au no 31, immeuble érigé en 1931 par l'architecte Jean Delooz.
Aux nos 32-34 (pairs) et Rue Saint-Joseph, 9-11 (impairs), immeuble dû à l'architecte Émile Dickschen, en 1932.
Au no 33, immeuble érigé en 1935 par l'architecte Jean Delooz.
Aux nos 35-39 (impairs), immeuble bâti par l'architecte Jean Delooz.
Aux nos 36-38 (pairs) et Rue Saint-Joseph, 13, immeuble érigé en 1935 par l'architecte Jean Delooz.
Au no 39 (à droite), immeuble érigé en 1935.
Aux nos 46-50 (pairs), immeuble bâti par l'architecte Léopold Thomé, et millésimé de 1935.
Aux nos 49-51 (impairs), cinéma Caméo érigé par Jean Delooz en 1934, à l’initiative de la famille Delange. Restauré par l’architecte Jean-Pierre Ledoux en 1976, puis partiellement remanié par le bureau ArchitectureS (architectes Bernard Chambon, Christophe Joassin, Olivier Simon).
Au no 53, immeuble dû à l'architecte Léopold Thomé, millésimé de 1936.
Au no 54, immeuble érigé par l'architecte Léopold Thomé en 1935.
Aux nos 55-57 (impairs), immeuble dû à l'architecte Émile Dickschen, en 1936.
Aux nos 56-68 (pairs), immeuble bâti par l'architecte Jean Delooz, en 1935.
Aux nos 59-61 (impairs), immeuble construit par l'architecte Jean Delooz, en 1935.
Aux nos 60-62 (pairs), immeuble érigé par l'architecte René Collin, en 1934.
Aux nos 63-65 (impairs), immeuble dû à l'architecte Jean Delooz, en 1934.
Au no 66, immeuble bâti par l'architecte Léopold Thomé, millésimé de 1934.
Aux nos 67-73 (impairs), immeuble construit par l'architecte Jean Delooz, en 1933.
Au no 75, immeuble dû à l'architecte Léopold Thomé, millésimé de 1935.
Au no 77, immeuble d'angle érigé par l'architecte Léopold Thomé en 1932.
Aux nos 79-81 (impairs), immeuble dû à l'architecte Léopold Thomé, millésimé de 1933.
JNL
Bibliographie
BERCKMANS O., attaché au Patrimoine, DGO4 : notes personnelles inédites.
Division : Namur
Fonction(s)
Nom(s)
Siècle(s)
20e
Année(s)
1931 (s), 1932 (s), 1933 (s), 1933 (m), 1934 (s), 1934 (m), 1935 (s), 1935 (m), 1936 (s), 1936 (m)
Art déco
Adresse(s) secondaire(s) :
Auteur(s) de la prospection (2011) : Catherine SOLOWIJ, Jean-Nicolas LETHÉ
Tome : IPA - Namur (2011)
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