café - habitation - hôtel de voyageurs - magasin - restaurant
Adresse principale : Place de la Station 5-7 (impairs), 8-11 (pairs et impairs), 13-14 et 17-22 (pairs et impairs), NAMUR (Namur)
Bien inscrit comme : Monuments
Cette fiche appartient à un ensemble : voir l'ensemble
Bâti sur les terrains libérés des fortifications urbaines démolies à partir de 1860, face au chemin de fer et à la gare nouvellement implantés, front d'habitations en brique et calcaire, de la 2e moitié du 19e siècle et systématiquement remaniées pour le commerce au 20e siècle.
Au no 5, habitation enduite et peinte de trois niveaux et quatre travées dont une, à droite, en léger décrochement. Baies à encadrement profilé, linteau bombé et seuil saillant sur consoles sauf au 2e niveau, ouvert de portes-fenêtres aux deux travées médianes. Balcon continu en ferronnerie disparu. Cordons. Corniche de bois sous bâtière.
Au no 7, habitation enduite et peinte de quatre niveaux et quatre travées dont une en légère avancée. Baies similaires à celles du bâtiment précédent, et identiquement distribuées. Ne subsiste toutefois qu'une des deux portes-fenêtres. Ici aussi, balcon continu en ferronnerie disparu. Clé aux linteaux du 2e niveau et allèges panneautées au 3e. Cordons. Corniche de bois gratifiée d'un fronton brisé sur la travée en saillie. Lucarnes cintrées flanquées d'ailerons à volutes dans la bâtière à brisis. 1er niveau remanié, percé par le passage de la Gare (Galerie Werenne), intéressante réalisation typée Art déco de l'architecte Mignon en 1930-1931, galerie établissant la jonction entre le quartier des Carmes et la station, caractérisée par ses vitrines commerciales, son sol et son éclairage zénithal.
Aux nos 8-9, habitation peinte de quatre travées et quatre niveaux de baies à linteau déprimé. 2e niveau bas, surmonté d'un cordon interrompu par un balcon à balustres devançant les deux travées médianes du 3e niveau. Portes-fenêtres sous corniche continue. Autres baies à seuil saillant, formant cordon continu au dernier niveau. Corniche de bois sur consoles. Bâtière remaniée par l'insertion d'un niveau supplémentaire.
Aux nos 10-11, habitation décapée de quatre niveaux et quatre travées de baies à linteau bombé sur seuil saillant formant cordon continu. Piédroits à crossettes aux 2e et 3e niveaux. Au centre du 2e niveau, paire de portes-fenêtres ouvrant jadis sur un balcon disparu. Bâtière.
Aux nos 13-14, à l'angle de la rue Godefroid, hôtel de voyageurs enduit et peint, initialement de quatre niveaux et six travées pour la façade principale où subsiste le reliquat d'une marquise. Élévation primitive sous corniche de bois visible en première travée, décapée. Pan coupé d'une travée à l'angle de la rue Godrefroid, et trois travées en retour dans celle-ci. Sur un 1er niveau traité à refends, aux percements remaniés à l'exception de la grande baie rue Godefroid, trois niveaux de fenêtres à encadrement profilé muni de crossettes et linteau bombé frappé d'une clé, sous corniche au 2e et larmier au 3e niveau. Allèges en saillie, comme les seuils formant cordons continus. Angle du 2e niveau équipé postérieurement d'un bow-window de bois. 5e et dernier niveau plus tardif lui aussi, sous balustrade.
Au no 17, habitation décapée de quatre niveaux et jadis quatre travées (première travée supprimée lors de la construction du bâtiment d'angle) de baies de hauteur dégressive, à encadrement profilé muni de crossettes, linteau bombé frappé d'une clé et surmontées d'un larmier au 2e niveau. Seuils saillants formant cordons continus. Sous corniche et entre les consoles qui la soutiennent, entablement percé de petits jours rectangulaires récents. Bâtière.
Aux nos 18-19, habitation décapée de quatre niveaux et quatre travées d'ouvertures à linteau déprimé frappé d'une clé surmontée de guirlandes et seuil saillant sur consoles formant cordon continu. Aux 2e et 3e niveaux, devant les deux travées médianes, balcon porté par trois lourdes consoles, à élégant garde-corps en ferronnerie. Corniche de bois sur consoles et bâtière. Remaniement du 1er niveau signé de l'architecte A. Soffin.
Aux nos 20 et 21, habitations jumelles remaniées de quatre niveaux et deux travées de baies bombées à encadrement appliqué (disparu au no 21), sur seuil saillant. Corniche de bois sur consoles (disparues au no 20) sous bâtière (remaniée au no 20). Aux deux habitations, baie convertie en porte-fenêtre et balcon ajouté postérieurement.
Au no 22, habitation enduite et peinte de trois niveaux et trois travées de baies à encadrement profilé sous linteau déprimé frappé d'une clé. Seuils saillants, sur consoles au 3e niveau, formant cordons continus. Entablement rythmé de consoles sous corniche de bois et bâtière.
JNL
Division : Namur
Fonction(s)
Siècle(s)
19e, 20e, 2e moitié du 19e
Éclectique
Auteur(s) de la prospection (2011) : Catherine SOLOWIJ, Jean-Nicolas LETHÉ
Tome : IPA - Namur (2011)
92094-INV-2695-01
Vous êtes sur le point de proposer une observation sur la fiche 92094-INV-2695-01.
Voici la liste des observations possibles :
Si vous souhaitez faire un autre type d'observation, merci de prendre contact directement avec les agents responsables de l'Inventaire du patrimoine immobilier culturel dont les informations de contact sont accessibles ici