Adresse principale : Rue Le Long du Château, OHEY (Evelette)
Bien inscrit comme : Monument
Ce bien répond au(x) critère(s) suivant(s)
Ce bien présente l'(es) intérêt(s) suivant(s)
Tout ou partie de ce bien est classé ou fait partie d'un site classé et fait partie du(des) dossier(s) suivant(s) :
Cette fiche appartient à un ensemble : voir l'ensemble
philosophique
A proximité du château, dans la petite vallée de la Vyle, la chapelle Saint-Hubert est un édifice de plan simple aux proportions harmonieuses, élevée en moellons de calcaire sous de souples toitures d’ardoise, probablement par et selon les plans du maître maçon André Noblesse. Elle est commanditée en 1772 par Marguerite Raymond, seconde épouse de Jean Philippe Jamar, qui souhaite de la sorte exécuter les dernières volontés de la première épouse dudit Jamar, Marie Zoude, comme l’évoquent l’inscription « ANNO 1772 » accompagnée des blasons des trois familles sur la clé armoriée du porche. Date qui se retrouve également sur la charpente signée et datée par le charpentier « FECIT . ANNI . 1772 . I . I . LOMBA ». L’ensemble est composé d’une mince tour qui s’appuie sur une nef unique reliée par des pans convexes au chœur fermé par une abside semi-circulaire elle-même prolongée d’une sacristie basse de plan oblong. Harpée aux angles, la tour, coiffée d’une flèche octogonale bordée d’une corniche de pierre en cavet, s’ouvre par une porte latérale, sous arc bombé, protégée d’un auvent. Elle s’éclaire d’un oculus et de fenêtres bombées à clé, tout comme la nef et le chœur.
Tout en contraste, l’intérieur présente un décor exceptionnel de stucs encore attachés au style rococo mais déjà de style Louis XVI dont la polychromie soutenue a été restituée entre 1988-1991. Celle-ci correspond au blanchiment de l’église réalisé en 1779 par François l’Italien et ses compagnons. Murs, plafonds et boiseries s’associent pour former un ensemble homogène de grand intérêt. Les stucs du dessus de l’autel et des niches latérales sont l’œuvre du stucateur François-Joseph Duckers tandis que les statues de la Vierge et de saint Hubert sont l’œuvre du sculpteur Guillaume Evrard.
Accessible par deux entrées cantonnées de pilastres classiques, l’édifice était entouré du cimetière dont les murs d’enceinte reproduisent singulièrement les courbes de l’édifice.
CS
Bibliographie
CORTEMBOS T. & JAVAUX J.-L., 1978. L’œuvre d’une châtelaine du XVIIIe siècle : La chapelle Saint-Hubert à Libois. In : GENICOT L.-F. (dir), Etudes sur des constructions du XVIIIe siècle en Wallonie, Louvain-la-Neuve, p. 145-183.
GIOT F., 2017. Stuc et stucateurs en Belgique, Dossier de la Commission Royale des Monuments, Sites et Fouilles, 16, p. 253.
JAVAUX J.-L. & LAMBERT R., 2000. Ohey / Libois : chapelle St-Hubert, Chronique des monuments et sites wallons, t. 1, p. 126-127.
JAVAUX J.-L., 1994. La chapelle St-Hubert à Libois, Fiche-patrimoine, n° 94.1.
Trésors d’art dans l’ancien doyenné de Havelange, cat. exp., Flostoy, p. 102-104.
Division : Evelette
parallèle
cimetière, mur
Fonction(s)
Nom(s)
Nombre de niveaux
1 niveau(x)
Nombre de travées
3 travée(s)
Type(s) de toiture
toit à deux versants à égout retroussé, toit polygonal à égout retroussé
Murs
calcaire
Couverture
ardoise
Période(s)
epoque contemporaine, temps modernes
Siècle(s)
3e tiers du 18e
Année(s)
1772 (m), 1779 (s), 1988-1991 (z)
classique, rococo
Auteur(s) de la prospection (2019) : Catherine SOLOWIJ, Jean-Nicolas LETHÉ
État à la date de la prospection : Bon
92097-INV-0011-02
Vous êtes sur le point de proposer une observation sur la fiche 92097-INV-0011-02.
Voici la liste des observations possibles :
Si vous souhaitez faire un autre type d'observation, merci de prendre contact directement avec les agents responsables de l'Inventaire du patrimoine immobilier culturel dont les informations de contact sont accessibles ici