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DGO 4 - QU’AVONS-NOUS FAIT ? - 2012
Soutien des équipes de recherche participant aux programmes de l’Agence
Internationale de l’Énergie
L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) est
un organisme international lié à l’Organisation
de
Coopération
et
de
Développement
Économiques (OCDE). Elle constitue un forum
d’information pour ses 28 pays membres. L’AIE
réalise de nombreuses études et tient à jour des
statistiques sur l’énergie au niveau mondial. En
outre, elle développe des programmes communs
de recherche par le biais d’accords d’exécution.
La Belgique est membre de l’AIE. Suite à la régio-
nalisation de la politique énergétique dans les
domaines de l’utilisation rationnelle de l’éner-
gie et des sources d’énergie renouvelables, la
Wallonie, en accord avec l’État fédéral à travers
l’accord de coopération État-Régions CONCERE,
assure les obligations de la Belgique pour la part
qui lui revient. Elle a deux missions essentielles
à remplir :
• Remplir un questionnaire annuel sur
ses données énergétiques : production,
consommation, transformation, budgets de
recherche ;
• Les activités de recherche.
À côté des divers programmes de recherche,
développement et démonstration d’initiative
régionale, les entreprises et universités wallonnes
participent à des programmes de recherche
internationaux.
L’AIE organise des accords d’exécution de
recherche sur différents sujets, groupant la
participation des différents pays intéressés.
Des équipes de recherche wallonnes participent
aux programmes suivants grâce à un financement
de la Région :
• Combustion
• Solar heating and cooling
• Energy conservation in building & community
systems
• PVPS (photovoltaics PS)
• IETS (séchage thermique)
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Conventions de recherche
industrielle en combustion
La Belgique a signé avec onze autres pays l’accord
d’exécution ECERC « Energy Conservation
and Emissions Reduction in Combustion »
géré par l’AIE. Cet accord se rapporte à toutes
les études qui concernent la combustion des
énergies fossiles. Si la combustion est simulée
correctement et mesurée précisément, il est
possible d’améliorer les techniques et les
performances de nos engins de combustion. La
compréhension, la modélisation et la simulation
de la combustion permettra à long terme de
diminuer les imbrûlés, donc les suies, d’améliorer
les performances énergétiques des fours, et de
brûler de la biomasse.
Trois universités, l’Université catholique de Lou-
vain, Institut de Mécanique, Matériaux et génie
civil (IMMC), l’Université de Liège, Laboratoire de
Thermodynamique–Thermotechnique, et l’Uni-
versité de Mons, Service de Thermique et Com-
bustion, collaborent afin d’augmenter leur effi-
cacité et leurs connaissances. Deux conventions
ont été financées par la Wallonie en 2012.
La convention de recherche de l’Université
catholique de Louvain, d’un montant de
186 000 euros et intitulée « Étude expérimentale
et Modélisation de la cinétique de réactions de
combustion de flammes d’hydrocarbures et
de composés oxygénés », consiste en l’étude
expérimentale et la modélisation de la cinétique
de réactions de combustion de flammes
d’hydrocarbures et de composés oxygénés. Trois
objectifs principaux sont poursuivis :
1- Poursuite de l’élaboration du mécanisme
global « UCL »
2- Étude de la combustion d’hydrocarbure avec un
additif oxygéné et diminution de la formation
d’agents précurseurs de suies
3- Étude de la combustion de composés oxygénés
Le modèle cinétique, en cours de réalisation et
disponible en ligne, rend accessibles toutes les
données expérimentales des flammes étudiées afin
d’être utilisées par d’autres groupes de recherche et
d’accroître la visibilité internationale de l’université.