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DGO 4 - QU’AVONS-NOUS FAIT ? - 2011
DGO 4 - QU’AVONS-NOUS FAIT ? - 2011
- intégrer les énergies renouvelables ;
- limiter les consommations ;
- promouvoir le développement économique de la
Wallonie ;
- entretenir et développer les réseaux dans des
conditions économiquement acceptables.
Le programme couvre tant les projets de recherche
dits technologiques, tels que repris dans le décret du
3 juillet 2008 relatif au soutien de la recherche, du
développement et de l’innovation en Wallonie, que
lesprojetsde recherchede servicevisant à lameilleure
mise en œuvre et à une meilleure acceptabilité des
nouvelles technologies.
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Les dates :
Les dates importantes relatives à cet appel sont les
suivantes :
- 25 novembre 2011 : lancement de l’appel à
projets ;
- 24 janvier 2012 : clôture des soumissions des
déclarations d’intention ;
- 31 janvier 2012 : clôture des demandes de
réunion ;
- 15 mars 2012 : clôture du dépôt des propositions
détaillées ;
- 15 mars 2012 : clôture du dépôt des conventions
de parrainage ;
- deuxième quinzaine de juin : délibération du jury.
© Fabrice Dor, SPW
Soutenir les énergies renouvelables de manière cohérente
Géothermie profonde : lancement de deux projets pilotes enWallonie
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La géothermie en quelques mots ?
L’énergie géothermique est la partie de chaleur
terrestre utilisable par l’homme. Elle est
emmagasinée sous la surface de la terre solide.
Cette chaleur provient du noyau terrestre et de
la dégradation naturelle de certains isotopes
radioactifs. Son transport se fait par conduction
via les roches, par les phénomènes volcaniques,
ou encore par le réchauffement et la possible
convection d’eaux souterraines. Hors zone
volcanique, le gradient terrestre moyen est
de l’ordre de 2 à 3 °C / 100 m. De 1 à 1,5 km de
profondeur, la température est donc comprise entre
30 et 50 °C. Selon la profondeur d’exploitation, on
peut donc utiliser l’énergie disponible soit sous
forme de chaleur (pour les faibles températures),
soit pour produire de l’électricité (pour les hautes
températures), soit combiner les deux.
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On distingue :
La géothermie très basse énergie
La géothermie très basse énergie est définie par
l’exploitation d’une ressource (sous-sol ou aquifère
à des profondeurs maximales de l’ordre de 500 m)
présentant une température inférieure à 30 °C.
Dans la plupart des cas, de telles températures ne
permettent pas une utilisation directe de la chaleur
par simple échange. Elle nécessite donc la mise en
œuvre de pompes à chaleur qui prélèvent cette
énergie à basse température pour l’augmenter à
une température suffisante, par exemple pour le
chauffage de bâtiments.
Le concept de géothermie très basse énergie
recouvre des applications qui vont du chauffage
de maisons individuelles jusqu’au chauffage par
réseau de chaleur. Il se montre particulièrement
adapté au chauffage de logements collectifs
ou de locaux du secteur tertiaire (hôpitaux,
administration, centres commerciaux, etc.).
Accessible économiquement, même à des
particuliers, la géothermie très basse énergie est
déjà en cours de développement chez nous.
La géothermie basse énergie
Si l’on accroît la profondeur de forage et grâce au
gradient thermique, on peut trouver des sources
ayant une température suffisamment élevée (entre
30°C et 90 °C) pour un usage direct, via un réseau de
chaleur. En Wallonie, ces températures se trouvent
à des profondeurs de 1 000 à 3 000 m.
L’exploitation par IDEA du site de Saint-Ghislain,
depuis un peu plus de vingt ans, entre dans cette
catégorie.
Selon le principe d’un puits artésien, sa centrale
géothermique recueille une eau chaude à 73°, à
plus de 2 500 mètres de profondeur. Le réseau de
chaleur mis en place grâce à cette exploitation
permet de chauffer le hall des sports, la piscine,
trois écoles, l’hôpital du Grand-Hornu, 355
logements et, depuis peu, la gare de Saint Ghislain.
D’une puissance de 15 mégawatts, la centrale de
Saint-Ghislain permet annuellement d’économiser
2 millions de litres de mazout et d’éviter le rejet de
5 500 tonnes de CO
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dans l’atmosphère.
La géothermie moyenne énergie
À des températures supérieures à 90 °C, il devient
possible de produire de l’électricité, avec ou sans
usage de la chaleur résiduelle. Même si le Service
géologique américain considère cette valeur de
90 °C comme suffisante, il est actuellement plus
rentable de travailler avec des températures de
l’ordre de 130 °C. En Wallonie, cette solution est
envisageable en accroissant la profondeur de
forage jusqu’à atteindre 5 000 m. Considérée
comme renouvelable, la production d’électricité à
partir d’un procédé lié à la géothermie est continue,
ce qui constitue un de ses atouts majeurs.
La géothermie haute énergie
La géothermie haute énergie concerne les
températures supérieures à 150 °C et permet de
remonter de la vapeur directement à la surface.
Son exploitation ne concerne pas la Wallonie (ni la
Belgique d’ailleurs) car, en l’absence de réservoirs
volcaniques, ces températures ne se retrouvent
qu’à des profondeurs qui rendent son exploitation
économiquement impossible.