Inventaire du patrimoine immobilier culturel

Recherche 
Uniquement les fiches pastillées ?
Liste des biens de votre commune
Quelques chiffres
Loading
Cartographie
Libellé(s) 

Aucun libellé renseigné

Illustration(s)
Localisation

Adresse principale : Place Xavier Neujean, LIEGE (Liège)

Notice

Egl. Saint-Jean-l'Evangéliste. Sanctuaire fondé v. 980 par Notger (972-1008) qui s'efforça de reproduire l'église palatine d'Aix-la-Chapelle. L'édifice composé d'un polygone était flanqué à l'O. d'une tour, d'un cloître et de locaux réservés au collège des chanoines. A la fin du XIIe s., la partie supérieure de la tour fut rebâtie et au XIVe s., un grand choeur et de nombreuses chapelles vinrent se greffer sur la rotonde. En 1752, Gaetano Matteo Pisoni (1713-1782) dressa les plans d'une nouvelle église destinée à remplacer, sur les fondements existants, le sanctuaire menaçant ruine, mais ces projets furent remaniés par Jacques-Germain Soufflot (1713-1780). Barthélemy Renoz (1729-1786), architecte liégeois, surveilla les travaux de démolition de l'église romane et la réfection des fondations. Les fonds manquèrent pour abattre la tour comme le conseillait Barthélemy Digneffe.
En grès houiller et calcaire, la tour romane de plan rect. est flanquée au N. et au S. de deux tourelles d'escaliers. Exhaussement de la fin de la période gothique en calcaire. Le dern. niveau est éclairé par deux baies géminées aux faces N. et S. et deux meurtrières à l'O. A l'E., une baie géminée et un pont. Une mince bande de calcaire borde la flèche octogonale couverte d'ardoises comme tout l'édifice. En briques et calcaire, l'octogone et le choeur, construits entre 1754 et 1760, constituent deux édifices distincts. Le centre de l'église, de plan octogonal, est coiffé d'une haute coupole reposant sur huit piliers. Le déambulatoire couvert de voûtes d'arête s'ouvre vers six chapelles rayonnantes, la tour et le choeur par de grandes arcades. Le choeur est ajouré de fenêtres à linteau intradossé, limité par une large corniche. Le tympan du portail cintré s'orne d un bas-relief : saint Jean à l'île de Patmos. Des pilastres jouxtant les maigres jambages soutiennent le large fronton courbe. De part et d autre, deux baies au linteau bombé orné de rocailles.
Dans l'axe de l'édifice, le cloître date du XVIe s., à l'exception de l'aile E. réédifiée au XVIIIe s. Les ailes O. et N. de six travées ont été voûtées en 1738 sous la prévôté de Jean de Cartier (1735-1749) tandis que l'aile S. conserve la voûte gothique ornée de liernes et tiercerons retombant sur des chapiteaux ou des angelots portent des blasons parmi lesquels se reconnaissent les armoiries d Erard de la Marck (fig. 113, 114, 115, 116, 116 bis - fig. XXIX).

Mobilier
Crucifixion peinte par Bertholet Flémalle (1614-1675);
St Jean à Patmos de Philippe-Auguste Hennequin (1762-1833):
Sedes Sapientiae (début du XIII. s.);
Vierge et st Jean (1.. moit. du XIII. s.);
Christ en bois attribué à Cornélis Van der Werck (v. 1665-1742);
Epitaphe de Guillaume de Wavre (XVe s.);
Pierres tombales du XV* au XIX. s.;
Fonts XVIIe s., chaire, autels et buffet d'orgues du XVIIIe s.

FORGEUR Richard, L'église Saint-Jean-l'Evangéliste. Liège, 1967. Feuillets archéologiques de la Société royale Le Vieux-Liège.

Prospection

Prospection effectuée en 1974

Code de la fiche

62063-INV-0060-01

Autre(s) version(s) de la fiche 

Version(s) ultérieures :