Guide de lecture
L'Inventaire couvre la totalité de la Wallonie (hors communes germanophones) mais les informations qu'il contient varient selon que le bien a été actualisé ou non. Aujourd'hui cohabitent donc deux types de fiche, de la plus simple (issue de l'Inventaire initial - IPM) à la plus détaillée (issue de l'Inventaire actualisé).
Lors d'une interrogation s'affiche systématiquement la version la plus récente de la fiche du bien recherché. L'éventuel historique d'inscription du bien à l'Inventaire est visualisable par le biais de la rubrique 'Autre(s) version(s) de la fiche', sous l'onglet 'Détails(s) complémentaire(s)'.
L'inscription des biens - très ancienne pour certains - est maintenue tant qu'une actualisation n'est pas intervenue.
Les biens repris dans l'Inventaire initial (IPM) et non encore actualisés ne sont pas cartographiés, à l’exception des biens pastillés (•).
La fiche d'un bien sorti de l'Inventaire lors d'une actualisation reste disponible à la consultation (en cochant la case 'Inclure les fiches sorties de l’Inventaire ?', sous l’onglet 'Filtres complémentaires'). Cette fiche est marquée du symbole .
Les fiches de l'Inventaire initial (IPM) ont aujourd'hui une quarantaine d'années pour les plus anciennes. Il est donc fréquent que l'adresse du bien soit aujourd'hui obsolète. Pour les communes non encore actualisées, il est en conséquence indispensable d'élargir la recherche sur l'entité complète.
Modalités d'inscription à l'Inventaire - TerminologieMonument (Bien unique)
Bien immobilier constitué d'une entité fonctionnelle unique, pouvant inclure une ou plusieurs parties constituantes.
Monuments (Biens multiples)
Groupe homogène de biens immobiliers répétitifs, qui procède le plus souvent d'une création concertée, et qui peut faire l'objet d'une délimitation topographique.
Ensemble monumental (Unité de fonctionnement)
Réunion de biens immobiliers constituant le plus souvent un patrimoine foncier unique et comprenant des bâtiments et/ou ouvrages interdépendants et nécessaires à sa viabilité.
Ensemble architectural (Unité spatiale)
Réunion de biens immobiliers ayant une cohérence qui procède le plus souvent d'une évolution organique, et qui peut faire l'objet d'une délimitation topographique.
- Libellé
Le libellé est la réunion du contenu des champs "Fonction(s) primitive(s)", toujours renseignée(s), "Fonction(s) actuelle(s)", toujours renseignée(s), "Nom(s) primitif(s)", toujours renseigné(s) s'il(s) existe(nt), et "Nom(s) actuel(s)", toujours renseigné(s) s'il(s) existe(nt).
- Classement
- Tout ou partie de ce bien est classé ou fait partie d'un site classé. Lien vers le(s) dossier(s)
Lien(s) actif(s) vers la(les) fiche(s) de la base "Patrimoine - Biens classé et zones de protection", "Patrimoine - Biens repris sur la liste du patrimoine exceptionnel de Wallonie", et/ou "Patrimoine - Site reconnu Patrimoine de l'Humanité".
- Tout ou partie de ce bien est classé ou fait partie d'un site classé. Lien vers le(s) dossier(s)
- Cartographie
- Webgis
Lien vers la cartographie de l'Inventaire dans l'outil de consultation cartographique du SPW Territoire
- Informations cadastrales
Données cadastrales au moment de la rédaction de la fiche (donnée pas actualisée)
- Webgis
- Datation
Lorsqu'une année (ou une séquence d'années) liée à la construction ou à une intervention sur un bien est connue, celle-ci est systématiquement suivie d'une lettre inscrite entre parenthèses :
- (m) pour millésime - année(s) inscrite(s) sur le bien
- (s) pour source - année(s) renseignée(s) par la bibliographie, le propriétaire du bien...
- (r) pour remploi - réutilisation d'un millésime
- (z) pour restauration - année(s) de restauration
- (a) pour analyse de laboratoire - année(s) issue(s) d'une science auxiliaire comme la dendrochronologie...
Un chiffre figurant entre parenthèses signale une incertitude de lecture : 16(4)2.
Un point d'interrogation figurant entre parenthèses signale une impossibilité de lecture : 16(?)2.
Un trait d'union entre deux années indique une séquence : 1642-1648. - Information(s) complémentaire(s)
- Publication papier
Lien(s) actif(s) vers la(les) page(s) numérisée(s) du premier Inventaire (IPM), si le bien y figurait.
- Autre(s) version(s) de la fiche
Si elle existe, figure ici, sous forme de lien actif, l'historique de l'inscription du bien (version(s) antérieure(s) de la fiche).
- Publication papier
Télécharger une version PDF des indications de lecture
- BD = Bénédicte DEWEZ
- BS = Bernadette STREEL
- CC = Camille COLSON
- CS = Catherine SOLOWIJ
- FDC = Flavio DI CAMPLI
- FM = Florence MICHOTTE
- JNL = Jean-Nicolas LETHÉ
- MD = Marylène DAININ
- TVDN = Thérèse VAN DEN NOORTGAETE
- VdC = Valérie de CROMBRUGGHE de LOORINGHE
- AFP = Anne-Françoise PIÉRARD
- AP = Adeline PERLOT (collaboration extérieure)
- AS = Annie SIGNORINO
- AS = Annique STASSENS
- AT = Astrid TANGHE
- AV = Annique VANDAEL
- BdG = Bénédicte de GHELLINCK
- BM = Bruno MERCXK
- BW = Bernard WODON
- CD = Catherine DHEM
- CdU = Caroline d’URSEL
- CL = Cécile LAMBERT
- CG-L = Catherine GUISSET-LEMOINE
- EB = Églantine BRAEM
- EG = Étienne GUILLAUME
- FF = Françoise FONK
- HdO = Henri d’OTREPPE
- IT = Isabelle TELLIER
- JC = Jacques COMANNE
- JG = Jacqueline GENICOT
- JLJ = Jean-Louis JAVAUX
- JV = Jacqueline VANHOVE
- LC = Luc CHANTRAINE
- LH = Liliane HENDERICKX
- MAR = Marie-Ange CLOSON-REMY
- MC = Michèle CALLUT
- MJ = Michèle JORIS
- MM = Martine MARCHAL
- NR = Nadine de LAMOTTE-REGINSTER
- OB = Olivier BERCKMANS
- PC = Paul CHANTRAINE
- PS = Philippe STIENNON
- PS = Pierre SCHERER
- RP = Robin PENAY (collaboration extérieure)
- SDJ = Sabine DE JONGHE
- TC = Thérèse CORTEMBOS
Version PDF
église collégiale (Eglise Saint-Jean l'Évangéliste)
Adresse principale : Place X. Neujean 32, LIEGE (Liège)
Bien inscrit comme : Monument
Tout ou partie de ce bien est classé ou fait partie d'un site classé et fait partie du(des) dossier(s) suivant(s) :
- Patrimoine - Biens classés et zones de protection :
- Patrimoine - Biens repris sur la liste du patrimoine exceptionnel de Wallonie :
Ancienne collégiale Saint-Jean l'Évangéliste
Cette église collégiale fut fondée vers 980 par l'évêque de Liège Notger (972-1008), d'après des plans inspirés de la chapelle palatine d'Aix-la-Chapelle. Elle se composait alors d'un polygone (octogone ou dodécagone) suivi d'un choeur, flanqué à l'ouest d'une tour, d'un cloître et de locaux réservés au collège des chanoines. La partie supérieure de la tour est édifiée au début du 13e siècle; au 14e siècle, un choeur allongé et plusieurs chapelles viennent se greffer à la rotonde. Vers 1500, la tour est légèrement exhaussée et coiffée d'une flèche.
En 1752, l'architecte suisse Gaetano Matteo Pisoni (1713-1782) réalise les plans d'une nouvelle église qui doit remplacer, sur les fondements existants, le sanctuaire menaçant de ruine. Ces projets sont remaniés par Jacques-Germain Soufflot (1713-1780) et c'est l'architecte liégeois Jacques-Barthélémy Renoz (1729-1786) qui surveille les travaux de démolition de l'église romane à l'exception de la tour.
Au milieu du 19e siècle, les façades des ailes sud, ouest et nord du cloître sont restaurées et agrandies en style néo-gothique.
A l'ouest, la tour romane, en grès houiller, est de plan rectangulaire et flanquée de deux tourelles d'escalier au sud et au nord. La tour et les tourelles sont éclairées au dernier niveau par des baies géminées; des frises d'arcatures romanes, reposant sur des lésènes, sont encore visibles sur chacune des faces. Les quatre assises supérieures de la tour, en calcaire, la corniche et la flèche d'ardoises élancée ont été ajoutés vers 1500 Dans le prolongement à l'est, la rotonde et le choeur, en brique et calcaire, ont été reconstruits entre 1754 et 1760 d'après des plans de Gaetano Matteo Pisoni.
La rotonde, de plan octogonal, est entourée d'un déambulatoire flanqué de six chapelles rayonnantes. Renforcé par des harpes d'angle, le tambour, remarquablement élevé, comporte deux niveaux. Le premier est éclairé par des baies à linteau surbaissé Le second s'orne de panneaux rectangulaires aveugles. Le dôme d'ardoises repose sur une corniche moulurée soulignée par un bandeau plat de calcaire.
Le choeur allongé de plan rectangulaire, aux angles arrondis, est ajouré par de grandes baies à linteau surbaissé et ses travées sont scandées par des pilastres de calcaire creusés de minces refends. Toiture d'ardoises.
Vers la place Xavier Neujean, dans l'angle formé par la tour et une aile du cloître, portail de style néo-classique édifié vers 1760 d'après des plans d'Etienne Fayin. Une large porte cintrée au linteau à crossettes appareillé à refends est flanquée de pilastres soutenant un fronton courbe; le tympan est orné d'un bas-relief représentant saint Jean exilé sur l'île de Patmos. Da part et d'autre, deux fenêtres aux linteaux décorés de rocailles du 18e siècle.
A l'intérieur, le centre de l'église, de plan octogonal, est coiffé d'une coupole supportée par huit piliers pliés. Contrairement au dôme extérieur, la coupole prend naissance directement au-dessus des fenêtres du tambour. L'espace très important entre la coupole interne et le dôme externe est occupé par une spectaculaire charpente.
Le déambulatoire, couvert de voûtes d'arêtes, s'ouvre vers les chapelles, la tour et le choeur par de grandes arcades en plein cintre.
Le vaste choeur est rythmé par des pilastres composites et éclairé par des fenêtres percées au niveau des voûtes. Il est agrémenté de lambris de style baroque datant de 1882. Magnifique pavement à dessin géométrique.
Dans l'axe de l'édifice à l'ouest, le cloître date du 16e siècle, à l'exception de l'aile est qui a été réédifiée au 18e siècle. Les ailes ouest et nord ont été voûtées en 1738 et l'aile sud conserve ses voûtes gothiques ornées de liernes et de tiercerons retombant sur des chapiteaux où des angelots portent des blasons; les armoiries d' Erard de la Marck (1505-1538) sont visibles sur l'un des chapiteaux, vers le jardin. Les ailes sud, ouest et nord ont été restaurées en style néo-gothique de 1850 à 1857 : façades intérieures en maçonnerie du 16e siècle, dotées de contreforts néo-gothiques et de nouveaux percements. L'aile ouest donne accès à une belle salle voûtée sur croisées d'ogives.
BD & FDC
Bibliographie
RPMSB, Canton de Liège II, p. 61-62.
FORGEUR R., 1967. L'église Saint-Jean-l'Évangéliste, Liège (Feuillets archéologiques de la Société Royale Le Vieux Liège, no 13).
Millénaire de la collégiale Saint-Jean à Liège. Exposition d'art et d'histoire, catalogue d'exposition, Liège, 1982.
Cartographie
Informations cadastrales
Division : Liège
- Section A
- Parcelle 1053P
- Parcelle 1053R
- Parcelle 1054H
- Parcelle 1054P
- Parcelle 1054R
- Parcelle 1054S
- Parcelle 1054T
Partie constituante principale
église collégiale
Identité
Fonction(s)
- Fonction(s) primitive(s) : église collégiale
- Fonction(s) actuelle(s) : église paroissiale
Nom(s)
- Nom(s) primitif(s) : Eglise Saint-Jean l'Évangéliste
Datation
Siècle(s)
11e, 13e, 15e, 16e, 18e, 19e, 2e tiers du 18e, 2e tiers du 19e
Année(s)
1738 (s), 1760 (s), 1882 (s)
Style(s)
Classique, Gothique, Néo-classique, Néo-gothique, Roman
Intervenant(s)
- Fayn Etienne (Architecte)
- Pisoni Gaetano Matteo (Architecte)
- Renoz Jacques-Barthélemy (Architecte)
- Soufflot Jacques-Germain (Architecte)
Prospection
Auteur(s) de la prospection (2004) : Bénédicte DEWEZ, Flavio DI CAMPLI
Publication papier
Tome : IPA - Liège (2004)
Code de la fiche
62063-INV-0060-02
Place X. Neujean 37a
Place X. Neujean 7
Place X. Neujean 15
Place X. Neujean 21-29 (impairs) er 42-46 (pairs)
Place X. Neujean 31
Place X. Neujean 33
Place X. Neujean 34-40 (pairs)
Place X. Neujean 39-43 (impairs)
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Voici la liste des observations possibles :
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