Adresse principale : Place Saint-Michel 80, LIEGE (Liège)
Bien inscrit comme : Monument
Tout ou partie de ce bien est classé ou fait partie d'un site classé et fait partie du(des) dossier(s) suivant(s) :
Maison canoniale ayant appartenu au chanoine Dubuisson, puis rachetée en 1543 par Arnold de Bocholtz, grand écolâtre de Saint-Lambert, qui rénove l'édifice et l'agrandit de 1561 à 1568. Remarquable hôtel construit en style traditionnel largement teinté d'italianisme. Pratiquement en ruine dans les années 1960, le bâtiment a été racheté par la Banque Paribas, qui le fit restaurer par l'architecte Nicolas Leclerc en 1968.
Précédée d'une cour pavée en galets de Meuse et animée par une fontaine provenant de l'hôtel Brahy en Feronstrée, demeure construite sur un plan en L et prolongée par un portique.
Corps central en brique, pierre calcaire et tuffeau, de huit travées sur trois niveaux. Il est éclairé par des baies à croisée ou traverse, surmontées de frontons triangulaires dont le tympan s'orne d'une outre renversée. Appuis prolongés en bandeau. Au premier étage, la première travée à gauche est percée d'une baie en arc brisé. Petites baies rectangulaires au dernier niveau. Corniche ornée de triglyphes, soulignant la toiture en bâtière percée de lucarnes à fronton triangulaire.
A gauche, aile perpendiculaire remaniée au 17e siècle, dont la façade-pignon est percée sur deux niveaux de baies jointives à croisée. Pignon daté de 1650 aux ancres.
La galerie prolongeant le bâtiment à droite est constituée de cinq arcades surbaissées posant sur des colonnes en calcaire. Écoinçons ornés de médaillons. Elle est couverte de voûtes sur croisées d'ogives, dont les clés portent des blasons de la famille de Bocholtz, restituées par le restaurateur. Des baies à meneau éclairent l'étage.
Longeant une ruelle appelée rue de Rome qui rejoint la rue Saint-Pierre, façade arrière, en colombage, à remplissage de brique ou de torchis. Tourelle d'escalier en brique, percée de baies en tuffeau. Une façade du 16e siècle, provenant de la rue de l'Epée, a été remontée à l'arrière : baies à croisée et linteau à double accolade.
A l'intérieur, à côté de nombreux éléments décoratifs de remploi, subsistent des éléments originaux, notamment une cheminée Renaissance à piédroits sculptés.
BD & FDC
Bibliographie
COLLON-GEVAERT S., 1963. Une cheminée Renaissance découverte récemment à Liège. Bulletin de la Société royale le Vieux-Liège, no 143, p. 293-299.
Catalogue de l'exposition La restauration des Monuments à Liège et dans sa province depuis 150 ans, 1986, p.11-114.
Division : Liège
Fonction(s)
Nom(s)
Nombre de niveaux
3 niveau(x)
Nombre de travées
8 travée(s)
Auteur(s) de la prospection (2004) : Bénédicte DEWEZ, Flavio DI CAMPLI
Tome : IPA - Liège (2004)
62063-INV-1154-02
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