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DGO 4 - QU’AVONS-NOUS FAIT ? - 2011
DGO 4 - QU’AVONS-NOUS FAIT ? - 2011
Les Cahiers nouveaux – Trimestriel du Développement territorial
Comme trimestriel de la DGO 4,
Les Cahiers nouveaux
adoptent
résolument une approche systémique
du développement territorial où
l’aménagement, la mobilité, l’économie,
l’énergie, le patrimoine, le logement,
le social et la culture s’entrecroisent et
interagissent dans une
approche globalisante.
Reflets de ce nouveau paradigme, trois
numéros spéciaux sur les thèmes
« De l’écoquartier à la ville durable »,
« Des Pierres et des Lettres » et
« Une Ville nommée Désir ».
La politique de l’aménagement du territoire se
pose comme l’une des pierres angulaires du
développement. Elle se situe au croisement des
destinées impliquant directement ou indirectement
l’usage du sol. La vocation que lui a attribuée le
législateur est ambitieuse puisqu’aux termes de
l’article 1
er
, § 1
er
, du CWATUPE, est assigné aux
entités garantes de l’aménagement du territoire,
le soin de rencontrer de manière durable les
besoins sociaux, économiques, énergétiques, de
mobilité, patrimoniaux et environnementaux de
la collectivité par la gestion qualitative du cadre
de vie, par l’utilisation parcimonieuse du sol et de
ses ressources, par la performance énergétique de
l’urbanisation et des bâtiments et par la conservation
et le développement du patrimoine culturel, naturel
et paysager.
Le principal enjeu pour notre département est
donc de conforter et de développer cette vocation
intégratrice de l’aménagement du territoire. Sa
concrétisation revêt diverses formes qui participent
elles-mêmes d’une vision incluant nombre d’acteurs,
à commencer par les autres départements de la
direction générale.
Cette vocation particulière de l’aménagement du
territoire trouve une retentissante déclinaison dans
la Déclaration de politique régionale intitulée « une
énergie partagée pour une société durable, humaine
et solidaire » qui entend concentrer l’action du
gouvernement wallon sur :
- « la mixité des fonctions afin de rencontrer
les besoins des habitants en leur offrant un
cadre de vie de qualité avec des services et
des infrastructures de proximité en suffisance
(logement,
emploi,
services,
commerces,
transport, culture) ;
- l’utilisation parcimonieuse de l’espace, la
limitation de l’impact de l’urbanisation et
la prise en compte des coûts et de l’impact
environnemental, liés à la dispersion de l’habitat
enmatière demobilité, d’énergie, de climat (gaz à
effet de serre), de biodiversité et de santé ;
- le développement équilibré de l’ensemble des
fonctions économiques (agriculture, industrie,
artisanat, commerce…) et de la protection
du patrimoine naturel, paysager, culturel et
architectural de laWallonie ;
- l’attractivité de la Région ».
L’accent est également mis sur la nécessaire
promotion d’une culture de l’urbanisme intégrant
des préoccupations d’ordre environnemental,
patrimonial et architectural ainsi que l’intérêt général.
Il n’est dès lors guère étonnant que les réalisations
marquantes du département s’articulent autour des
divers thèmes abordés dans l’engagement politique
du Gouvernement.
Ainsi, plusieurs réalisations témoignent-elles de notre
action dans l’aménagement, le réaménagement ou la
requalification de l’espace public tant il est vrai que
la qualité de ces lieux, qui sont au cœur de la vie
citoyenne, façonnent l’identitéd’un territoire. D’autres
projets illustrent le rôle actif que joue le département
dans un secteur du logement caractérisé par un parc
immobilier à la fois vieillissant et peuenphase avec les
réalités contemporaines en termes de performances
énergétiques. L’enjeu s’assimile, à cet égard, à une
quête permanente de l’harmonie qui doit s’établir
entre l’adverbe « durablement » et le verbe « habiter ».
La problématique posée par la localisation des
activités de services et de commerce a également
été prise à bras le corps tant il est urgent d’endiguer
l’étalementurbaincomptetenudescoûtsdelagestion
publique du territoire qu’il induit et de la nécessité de
ne pas alourdir davantage l’hypothèque qui plane sur
l’avenir des centres urbains. Pour autant, les efforts de
vigilance quant aux modes d’action au sein des zones
non urbanisables sont continuellement maintenus
comme vecteur de la volonté d’aménager un espace
rural de qualité.
Enfin, aucun des défis qui se profilent pour le
département ne saurait être pleinement relevé sans
un investissement dans le capital humain qui soit à la
hauteur de ces ambitions. C’est pourquoi, l’effort de
formation des agents se poursuit sans relâche pour
accroître notre capacité à mobiliser judicieusement
Les défis du département de l’aménagement et de l’urbanisme